« Ils ont annihilé mon identité politique » : au tribunal, Danièle Obono dénonce le racisme de la fiction publiée dans « Valeurs actuelles »

Daniele Obono devant le palais de justice de Paris le 23 juin 2021.

Daniele Obono devant le palais de justice de Paris le 23 juin 2021. BERTRAND GUAY / AFP

Trois responsables de l’hebdomadaire « Valeurs actuelles » étaient jugés mercredi à Paris pour injure à caractère raciste, après la publication d’une fiction mettant en scène la députée « insoumise » Danièle Obono en esclave, en août 2020.

Il y avait du monde dans les têtes et dans les mots des protagonistes du procès pour injures à caractère raciste qui a opposé la députée Danièle Obono, son parti La France insoumise, cinq associations (SOS Racisme, la Ligue des Droits de l’Homme, le Mrap, la Maison des Potes, Mémoires et Partage) à l’hebdomadaire « Valeurs actuelles », mercredi 23 juin.

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Tour à tour, ont été invoqués les millions de victimes de l’esclavage, les morts de « Charlie Hebdo », Georges Clémenceau, Winston Churchill, Frantz Fanon, les vainqueurs de la Coupe du Monde de Football 1998 et même les joueurs de l’équipe de France qui s’apprêtaient à affronter le Portugal le soir même. « Monsieur Lilian Thuram fait savoir au tribunal qu’il aimerait être entendu avant 18 heures, il a ensuite des obligations footballistiques »,…

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