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Homme armé abattu à Ermont-Eaubonne : les deux agents de la SNCF mis en examen pour «meurtre»

Les deux agents de la sureté ferroviaire qui ont tué par balles un homme armé d'un couteau près de la gare d'Ermont-Eaubonne (Val-d'Oise), ont été mis en examen pour «meurtre» ce vendredi 2 juillet à l'issue de leur audition par la police judiciaire.

Agés de 27 et 33 ans, les deux agents appartenant à la Suge, la brigade de la Sûreté ferroviaire de la SNCF, ont été laissés en liberté sous contrôle judiciaire, a ajouté le parquet, indiquant qu'une juge d'instruction était désormais chargée de piloter l'enquête sur les conditions de cette intervention.

Les faits se sont déroulés deux jours plus tôt, mercredi 30 juin, aux alentours de 16h, alors que des voyageurs attendaient leur train dans la gare.

Sur place, un homme a adopté un comportement virulent à leur égard. D'origine haîtienne, l'individu de 36 ans, présenté comme «marginal», a brandi un couteau vers les badauds.

Alors que les agents tentaient de l'interpeller, il a pris la fuite et quitté la gare. A proximité d'un passage piéton, où il a croisé la route d'un groupe de 11 enfants et deux accompagnateurs, appartenant à un centre de loisirs. «Il a été menaçant envers les enfants. Il a dit aux agents de sûreté qu'il allait s'en prendre aux enfants s'ils ne le laissaient pas tranquille», a précisé une source policière.

Devant le danger de l'individu, qui brandissait semble-t-il son arme blanche en direction des enfants, les agents de la sécurité ferroviaire ont fait usage de leur armes à feu. L'homme a été visé par cinq tirs et atteint par quatre.

Les secours se sont rendus sur place, où ils ont constaté son décès. Les agents de la sûreté ferroviaire ont ensuite été placés en garde à vue par le parquet de Pontoise pour les besoins de l'enquête qui a été confiée à la police judiciaire. Trois d'entre eux ont été laissés libres jeudi, tandis que deux autres étaient toujours entendus jusqu'à leur présentation, ce vendredi, à un juge d'instruction qui pourrait décider de leur mise en examen.

L'homme abattu est «très défavorablement connu». Il porte une quinzaine de mentions sur son casier judiciaire notamment pour «violences», a précisé cette source.

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