5 juillet 1962 à Oran: le massacre oublié -ou occulté- de 700 Européens d'Algérie
FIGAROVOX/TRIBUNE - Il faut mettre un terme au silence stupéfiant qui entoure la tuerie de masse de Français à Oran le 5 juillet 1962, souligne Jean Tenneroni.
Ancien officier, Jean Tenneroni a été conseiller technique du ministre de la défense (2000-2001) et référent ministériel déontologue du ministère des armées (2016-2021). Il est Français d'Algérie, fils, petit-fils et arrière-petit-fils de Français d'Algérie.
Le 5 juillet 1962, la ville d'Oran n'est plus « la Radieuse » que le général de Gaulle saluait quatre ans auparavant lors de son retour au pouvoir. Presque les deux tiers de ses 220.000 habitants européens ont déjà quitté une ville sinistrée et coupée en deux depuis la montée aux extrêmes dans la lutte entre l'OAS et le FLN. Ils redoutent aussi la brutalité des méthodes du commandant du corps d'armée, le général Joseph Katz, qui est en lien avec les représentants du FLN depuis les accords d'Evian, et qui a soumis à une violente répression la population pied-noir soupçonnée d'entre en collusion avec l'OAS. Les familles s'entassent à l'aéroport de la Sénia ou dans la zone portuaire, dans une situation de grande précarité humanitaire…
Le mulet
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Je ne connaissais pas cette tragédie et je comprends mieux pourquoi l OAS a voulu la peau de DG .
Le mulet
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Une tâche rouge indélébile sur le bel uniforme gaulliste.
Guy Gnole
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Bientôt en France…