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«Des données préliminaires de l'étude montrent qu'une dose de rappel administrée 6 mois après la seconde dose a un profil de tolérance cohérent, tout en suscitant de hauts niveaux d'anticorps neutralisants» contre le virus, y compris contre le variant Beta, apparu en Afrique du Sud. Ces niveaux sont «5 à 10 fois supérieurs» à ceux observés après les deux doses initiales. Les résultats de cette étude seront publiés dans une revue scientifique, ont précisé Pfizer/BioNTech.
Un déclin dans l'efficacité
Les deux sociétés ont également souligné que leur vaccin avait montré de bons résultats en laboratoire contre le variant Delta, et qu'une troisième dose serait donc capable de renforcer l'immunité contre celui-ci également. Des tests sont en cours pour «confirmer cette hypothèse», ont-elles déclaré.
As we continue to be led by the science, today we are providing an update on our comprehensive #COVID19 vaccine booster strategy in light of emerging data including data relating to the #DeltaVariant. https://t.co/P0XmAGrxlt pic.twitter.com/JZ5JIIKwHC
— Pfizer Inc. (@pfizer) 8 juillet 2021
«Même si la protection contre les cas graves de la maladie reste haute durant six mois, un déclin dans son efficacité contre les cas symptomatiques au cours du temps et de l'émergence de variants est attendu», explique le communiqué.
«C'est pourquoi nous avons dit, et nous continuons à croire qu'il est probable, en se fondant sur la totalité des données que nous avons à l'heure actuelle, qu'une troisième dose pourrait être nécessaire entre 6 et 12 mois après la vaccination», est-il ajouté.
L'agence américaine des médicaments, la FDA, et la principale agence fédérale de santé publique, Centres de prévention et de lutte contre les maladies (CDC), ont dit étudier «la nécessité ou non d'un rappel» dans une déclaration commune publiée jeudi soir. «Les Américains qui ont été entièrement vaccinés n'ont pas besoin d'un rappel à l'heure actuelle», disent les deux autorités sanitaires. «Nous sommes prêts à administrer des doses de rappel si et quand la science aura démontré qu'elles sont nécessaires», ont-elles ajouté.