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L'université de Perpignan enterre des slips pour faire avancer la science

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Dans le cadre d'une opération baptisée "plante ton slip", des étudiants de l'université de Perpignan ont enfoui des slips en coton pendant trois mois sur le campus, pour étudier l'activité microbiologique des sols. La même expérience a été tentée avec des masques chirurgicaux.

Voilà donc à quoi ressemble un slip enterré pendant trois mois Voilà donc à quoi ressemble un slip enterré pendant trois mois
Voilà donc à quoi ressemble un slip enterré pendant trois mois - Université de Perpignan - UPVD

Sortie de son contexte, l'image peut surprendre : début juillet, des étudiants en licence SVT de l'université de Perpignan ont déterré des slips comme on récolte des truffes. Disséminés aux quatre coins du campus, ces slips de coton blancs sont restés enfouis sous 15 centimètres de terre pendant une durée de trois mois. Le but de l'expérience : vérifier l’activité microbiologique en sous-sol. 

Dans un communiqué, l'université de Perpignan Via Domitia (UPVD) précise que "les slips sont légèrement décomposés, cela signifie que le sol est bien vivant et en moyenne santé."

La même expérience est actuellement menée un peu partout en France à l'initiative de l'Ademe, l'agence de la transition énergétique. "
"Comment observer la vie du sol ? L'Ademe vous propose de planter un slip !", peut-on lire sur son site internet, "cette méthode, déjà utilisée dans de nombreux pays et régions françaises par les agriculteurs permet d'observer la dégradation d'un matière naturelle par des organismes vivants dans le sol.

Pourquoi un slip ? Parce qu’il possède un élastique (non dégradable) qui le rendra plus facile à retrouver qu’un simple morceau de tissu en coton. 

La même expérience menée avec des masques

En plus des slips en coton, les étudiants ont voulu pousser l'expérience avec des masques chirurgicaux. Cinq sites ont été sélectionnés sur le campus. "Étonnamment, le masque enterré au SSU (service de santé universitaire) était légèrement rongé par des fourmis, vers de toutes sortes, bactéries, champignons localisés dans la terre. L’espoir de voir ces masques un jour dégradés est donc possible !", se réjouit l'Université de Perpignan, qui promet de renouveler l'opération l'année prochaine.

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