Agir plus vite et plus durement avec les immigrés condamnés pour des crimes graves, telle est la consigne donnée aux préfets de France par le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, en juin. Les titres de séjour sont à réexaminer, et des expulsions à prévoir pour les coupables de crimes graves : homicide, viol, trafic de drogue, violences conjugales ou contre des dépositaires de l’autorité publique. Voilà le dernier cap fixé par la France pour améliorer la sécurité sur le territoire, rapporte la Deutsche Welle, qui fait un point sur la stratégie antiterroriste de la France.

“En parallèle de cette mesure, le gouvernement a également publié de nouveaux chiffres sur les expulsions”, écrit le site de la radio internationale allemande : sur 23 000 personnes fichées, car soupçonnées de radicalisation, dans le FSPRT – le Fichier de signalements pour la prévention de la radicalisation à caractère terroriste –, 1 115 seraient en situation irrégulière sur le territoire. Parmi elles, envir