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Vaccins : Macron salue "la prise de conscience" des Français et dénonce le "cynisme politique"

Emmanuel Macron le 15 juillet 2021
Emmanuel Macron le 15 juillet 2021 © Reuters
La Rédaction et AFP , Mis à jour le

En déplacement sur le Tour de France, le président a salué "la prise de conscience" des Français en matière de vaccination contre le covid-19.

Emmanuel Macron a salué "la prise de conscience" des Français en matière de vaccination, jeudi après-midi, lors de l'arrivée de la 18e étape du Tour de France, entre Pau et Luz-Ardiden, qu'il suivait, au premier jour d'un déplacement dans les Hautes-Pyrénées consacré notamment au tourisme. "Il y a une prise de conscience pour nos concitoyens qui hésitaient" à se faire vacciner, a salué jeudi le président Emmanuel Macron, après avoir visité le vaccibus des sapeurs pompiers, qui accompagne le Tour de France et a fait 760 vaccinations depuis le début de l'événement sportif. "On voit avec des initiatives comme ça que le 'aller vers' est très efficace", a-t-il poursuivi. 

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Trois jours après ses annonces concernant les nouvelles mesures sur l'extension du pass sanitaire, le chef de l'Etat a souligné, comme le ministre de la Santé Olivier Veran un peu plus tôt, que "au total, quand on prend les rendez-vous qui sont pris sur le terrain et sur Doctolib, on a près de trois millions de nos concitoyens qui ont pris rendez-vous" depuis lundi soir.

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Rassurer les Français

Arrivé en début d'après-midi dans les Hautes-Pyrénées, le chef de l'Etat a d'abord rencontré des habitants de Sainte-Marie-de-Campan, un petit village de montagne, qui lui ont notamment offert un bérêt basque. Il a pris le temps de s'attabler avec certains d'entre eux, tombant le masque pour partager un verre. A un habitant qui lui faisait part de son inquiétude face aux nouvelles mesures sur l'extension du pass sanitaire, Emmanuel Macron s'est voulu rassurant, rappelant qu'il avait été retardé au 30 août pour les 12-17 ans. "On a un peu de temps", "ça va se faire, ne vous inquiétez pas", lui a-t-il dit. Par la suite, il est monté dans le véhicule du directeur du Tour, Christian Prudhomme, pour suivre l'ascension du col du Tourmalet avant d'assister à la remise des prix à Luz-Ardiden.

En 2019, Emmanuel Macron avait déjà assisté à l'étape du col du Tourmalet, à l'issue de laquelle il avait félicité deux Français, le vainqueur du jour Thibaut Pinot et le maillot jaune Julian Alaphilippe. Dans un récent entretien au magazine Zadig, Emmanuel Macron a clamé son amour pour le Tour de France et ses "grands moments d'héroïsme sportif". "J'y vais à chaque fois: j’adore", indique-t-il, en disant vivre ces moments "comme spectateur, pas comme président", soucieux de "ne pas voler les moments sportifs" car "les gens sont là pour les cyclistes". "C’est un de ces moments où vous pouvez embrasser le pays et ses paysages", ajoute-t-il dans cet entretien, y témoignant aussi de son amour pour les Hautes-Pyrénées, où enfant il a passé ses vacances auprès de ses grands-parents.

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Vendredi, Emmanuel Macron rencontrera des salariés du site du constructeur espagnol de matériels roulants CAF à Bagnères-de-Bigorre, une entreprise soutenue par France Relance pour son projet d’investissement de 25 millions d’euros, qui permettra la création de 200 à 250 emplois sur le site, selon l'Elysée. Puis il se rendra à Lourdes, où il s'entretiendra avec des élus et des professionnels du tourisme, avant de visiter le site du Sanctuaire. L'assouplissement des mesures sanitaires a permis le retour des pèlerins, mais les nombreux commerces ou hôtels fermés y témoignent d'une affluence encore très inférieure aux années pré-Covid à Lourdes, qui dépend à 90% du tourisme. Faute de touristes étrangers, le sanctuaire prévoit d'accueillir autour d'un million de visiteurs cette année au lieu de 3,5 millions.

Le "cynisme politique" qui fait "courir des risques au pays"

Le président a également dénoncé jeudi le "cynisme politique" de certains qui dénoncent une "dictature" après les mesures sur l'extension du pass sanitaire, en estimant qu'ils font "courir des risques au pays". "On a des gens aujourd'hui qui, avec beaucoup de cynisme politique, utilisent la peur de certains ou la confusion qui peut naître sur certains sujets, les fausses informations qui sont véhiculées, pour en faire un projet politique", a-t-il déclaré devant la presse, toujours après l'arrivée de la 18e étape du Tour de France à Luz-Ardiden. "Je pense que ce cynisme doit être âprement combattu parce qu'il fait courir des risques au pays", a-t-il poursuivi. 

Pour le président de la République, "il y a des débats sur tous les sujets, on en vit en permanence mais si on vide les mots de leur sens, le risque qu'on court c'est de menacer notre démocratie elle-même"". "Il y a une utilisation politique" du mot dictature "par certains", mais "c'est un devoir civique, quelles que soient les opinions politiques qu'on a, qu'on soit responsable politique, journaliste, intellectuel ou autres, (...)de ne jamais tomber dans l'utilisation de ces mots", a-t-il insisté, soulignant que "certains s'y sont prêtés en d'autres temps, avec beaucoup de facilités". "Non une dictature, ça n'est pas ça", a-t-il martelé. "C'est pas un endroit où toutes vos libertés sont maintenues, où on a maintenu tout le cycle électoral, (...), où vous pouvez exercer de vos droits, où on rembourse tous vos tests, où le vaccin est gratuit,(...) ça s'appelle pas une dictature, je pense que les mots ont un sens". "Il y a des oppositions qui existent, que je comprends tout à fait, que je respecte, (...) mais quand on a les armes, on ne peut pas décider délibérément de ne pas les utiliser contre ce virus", a-t-il insisté.

En images : Macron sur les routes du Tour de France pour l'étape du Tourmalet

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