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Johnny Rotten poursuivi par deux anciens collègues des Sex Pistols

 Johnny Rotten en train de chanter, un micro dans la main.

Le chanteur des Sex Pistols, Johnny Rotten, pendant un concert du groupe le 8 décembre 1976

Photo : Getty Images / Graham Wood/Evening Standard

Radio-Canada

Un nouveau documentaire sur les Sex Pistols de Danny Boyle, le réalisateur derrière Ferrovipathes (Trainspotting) et 28 jours plus tard (28 Days Later), a donné lieu à une lutte intestine au sein du groupe au sujet de l’utilisation de sa musique.

Le guitariste Steve Jones et le batteur Paul Cook, anciens membres du groupe de punk mythique, poursuivent le chanteur John Lydon, alias Johnny Rotten, qui refuse à Danny Boyle le droit d’utiliser la musique des Sex Pistols dans un documentaire à venir sur la chaîne américaine FX Series.

Intitulé Pistol, le film de Danny Boyle est basé sur les mémoires de Steve Jones publiés en 2018, Lonely Boy : Tales from the Sex Pistols. John Lydon s’oppose à l’utilisation des succès du groupe, comme God Save the Queen, affirmant notamment que le livre de Jones est irrespectueux et le dépeint sous une lumière hostile et peu flatteuse.

Discorde autour d’une entente

Comme le rapporte le Rolling Stone, l’avocat de Cook et Jones, Edmund Cullen, a argué au cours d’une audience tenue le 15 juillet à Londres qu’une entente signée en 1998 permet aux membres du groupe d’autoriser l’utilisation de sa musique si la majorité d’entre eux est d’accord.

Selon Cullen, les deux musiciens ont l’appui du bassiste original du groupe, Glen Matlock, ainsi que de la succession de Sid Vicious, ancien bassiste des Sex Pistols, décédé en 1979, ce qui leur donne la majorité.

De son côté, John Lydon affirme que le contrat en question n’a jamais été respecté et que les demandes pour l’utilisation de la musique du groupe sont sujettes au veto individuel de tous les membres des Sex Pistols.

Un scénario écrit sans le consentement de John Lydon

L’ex-leader du groupe a affirmé au Sunday Times plus tôt cette année qu’il avait fait appel aux services d’un avocat au sujet du documentaire parce que le script aurait été écrit sans son consentement. Il a aussi déploré ne pas avoir eu son mot à dire sur la distribution du film, alors que l’acteur Anson Boon, vu dans le film 1917, doit l’incarner à l’écran.

Désolé, mais si vous pensez que vous pouvez faire ça, me marcher dessus de la sorte, ça n’arrivera pas. Pas sans une énorme bataille, a dit John Lydon. L’audience doit se poursuivre aujourd’hui.

Avec les informations de Rolling Stone, Variety et ABC News

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