Samuel Delziani : "L’extrême variété des gares de France raconte l’histoire du lieu qu’elles desservent"

Samuel Delziani, auteur de La France des gares perdues, évoque la création de la première ligne de chemin de fer dédiée aux passagers en 1837 qui reliait la Gare de Saint-Lazare au Pecq. Les gares s’appelaient alors des embarcadères.

Son livre, illustré de nombreuses photos et reproductions de cartes postales, montre à quel point les gares étaient importantes dans la vie quotidienne. Chaque compagnie de chemin de fer avait ses architectes attitrés et un style adapté à la région.

Les gares terminus dans les grandes villes étaient de très beaux bâtiments, des temples à la gloire de ces compagnies.

Parmi ces "gares perdues", le journaliste se félicite du sauvetage de la Gare d’Orsay, transformée en Musée d’Orsay en 1978, qui conserve malgré tout son caractère ferroviaire.

La Gare d’Orsay est peut-être la gare la plus parisienne au cœur de la ville. Finalement elle ne fonctionne pas très longtemps, c’est un Palais, elle est incroyable. Malheureusement la longueur des trains va évoluer, elle sera dépassée.

Toutes les photographies de son ouvrage illustrent la présence des petites gares et de leur chef de gare dans la vie quotidienne d'une époque révolue. Il en reste des traces qu'il aime observer : "l’extrême variété des gares de France racontent l’histoire du lieu qu’elles desservent."

Samuel Delziani s’interroge sur l’évolution des gares, comme la Gare du Nord enserrée dans un centre commercial.

• Par Philippe Garbit - Avec Samuel Delziani 
• Réalisation Virginie Mourthé
• Avec la collaboration de Hassane M'Béchour 
• Indexation web : Véronique Vecten, Documentation Sonore de Radio France