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En Centrafrique, le fléau systémique des violences sexuelles

vidéo Alors que viol est devenu une véritable arme de guerre, des ONG viennent en aide aux victimes de ces agressions qui se multiplient lors des crises politiques et sécuritaires.

Par  (Bangui, envoyée spéciale)

Publié le 21 août 2021 à 10h00
Amina Tibati a été victime de violences sexuelles. Elle tient la photo de sa sœur de 36 ans, enceinte, tuée à coups de machette en 2017.

A chaque regain de violences en Centrafrique, les acteurs humanitaires observent une recrudescence d’agressions sexuelles. Ce fut le cas à partir de fin 2020, à l’approche du scrutin présidentiel du 27 décembre, lorsque des combats ont éclaté entre les principaux groupes armés du pays, membres de la Coalition des patriotes pour le changement (CPC), et les forces du gouvernement (FACA).

A Bangui, Médecins sans frontières (MSF) a constaté une augmentation conséquente des cas de violences sexuelles : le nombre de consultations liées à de telles agressions dans son centre de Tongolo est passé de 173 en décembre 2020 à 340 en janvier 2021, et même 421 en février. Outre MSF, des ONG locales viennent en aide aux victimes de ces actes, comme l’Association nationale d’appui aux femmes et jeunes filles libres victimes de violences sexuelles en situation de détresse (ANAF), les Flamboyants et le projet Nengo (« dignité », en langue sango).

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