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Télétravail : 98% des Français se prononcent en sa faveur mais pas dans n'importe quelles conditions

Par
  • France Bleu

Selon un sondage de la CGT paru ce lundi dans Le Parisien, 98% des Français se prononcent en faveur du télétravail à raison de deux à trois jours par semaine. Mais les salariés demandent un meilleur encadrement, comme notamment le droit à la déconnexion ou de se faire fournir le matériel adéquat.

Un homme en télétravail sur la table du salon participe à une vidéoconférence avec un casque audio (PHOTOPQR/L'ALSACE/Vanessa MEYER) Un homme en télétravail sur la table du salon participe à une vidéoconférence avec un casque audio (PHOTOPQR/L'ALSACE/Vanessa MEYER)
Un homme en télétravail sur la table du salon participe à une vidéoconférence avec un casque audio (PHOTOPQR/L'ALSACE/Vanessa MEYER) © Maxppp - Thomas Séchier

C'est un résultat sans appel. 98% des salariés disent vouloir continuer le télétravail, d'après une vaste étude de la CGT réalisée auprès de 15.000 salariés (cadres et professions intermédiaires), avec le concours de la DARES (la Direction des études et des statistiques du ministère du Travail), révélée lundi par Le Parisien/Aujourd'hui en France

Mais ils ne souhaitent pas le télétravail intégral. D'après ce sondage, les salariés souhaitent pouvoir télétravailler deux à trois jours par semaine maximum.

Des salariés plus efficaces de chez eux

Les avantages sont multiples, d'après le résultat de ce sondage. Diminution du temps de trajet, plus d'autonomie, meilleure concentration... Les télétravailleurs se sentent plus efficaces de chez eux. Mais à condition que le télétravail soit bien encadré, ce qui n'est pas toujours le cas.

Des règles toujours trop floues

Mis en œuvre dans l'urgence du premier confinement, le télétravail s'est propagé sans forcément le matériel adéquat. Par exemple, seuls 4 salariés sur 10 disent avoir été équipés d'un écran adapté par leur employeur.

Les sondés soulignent également l'importance du droit à la déconnexion. Deux tiers d'entre eux affirment qu'aucun temps de repos précis n'a été défini avec leur manager. Ils sont également deux tiers à ressentir davantage de pression lorsqu'ils travaillent à la maison.

Des points d'inquiétude partagés par les managers : ils ne sont que 8% à se sentir tout à fait certains de pouvoir détecter à distance une situation de mal-être.

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