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Attentats du 13-Novembre : depuis 2015, "l'émir blanc" mène une vie tranquille en Ariège

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Alors que débute ce mercredi à Paris le procès des attentats du 13 novembre 2015 France Bleu Occitanie fait le point sur la filière d'Artigat en Ariège. Celui que l'on surnomme l'émir blanc et qui aurait formé les frères Clain mène une vie calme auprès de ses chevaux.

La maison de l'émir blanc à Artigat. La maison de l'émir blanc à Artigat.
La maison de l'émir blanc à Artigat. - Capture écran google map

Les frères Fabien et Jean-Michel Clain font partie des 20 accusés du procès historique des attentats du 13 novembre 2015 qui débute ce mercredi à Paris. Ils auraient appartenu à la filière d'Artigat en Ariège et auraient été formés par Olivier Corel. Celui que l'on a surnommé "l'émir blanc" vit toujours dans ce paisible hameau des Pyrénées cathares.

"Olivier Corel ne fait pas parler de lui depuis 2015"

Olivier Corel 74 ans, mentor présumé de plusieurs djihadistes vit toujours en Ariège. C'est depuis son pavillon dans un hameau isolé à quelques kilomètres de la commune d'Artigat qu'il aurait dispensé un enseignement religieux fondamentaliste à des jeunes de banlieue recrutés autour des mosquées de la région, dont les frères Merah et les frères Clain.

Fabien Clain a été identifié comme l'homme ayant enregistré le message audio de revendication des attentats du 13-Novembre, avec en fond sonore son frère Jean-Michel Clain psalmodiant des chants religieux. Ces deux Toulousains auraient été tués en Syrie début 2019

Selon une source proche du dossier Olivier Corel mène à Artigat "une vie calme, il s'occupe beaucoup de ses chevaux et ne fait pas parler de lui depuis 2015". 

Selon une source proche du dossier, Olivier Corel "s'occupe beaucoup de ses chevaux".
Selon une source proche du dossier, Olivier Corel "s'occupe beaucoup de ses chevaux". - Capture d'écran google map

Souvent poursuivi, condamné une seule fois

11 jours après les attentats du 13 novembre 2015, le domicile de l'émir blanc est perquisitionné. Le lendemain en comparution immédiate, il est condamné par le tribunal de Foix à six mois de prison avec sursis et deux ans de mise à l'épreuve pour possession illégale d’une arme de chasse.   

L'émir blanc d'Artigat a également bénéficié d'un non-lieu en 2009 dans le cadre du procès d’une des premières filières démantelées d’envoi de candidats au djihad en Irak. Il est aussi ressorti libre de garde à vue en 2012 et 2014 dans le cadre de l'affaire Merah.

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