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20 ans après, ces images du 11-Septembre gravées dans les mémoires

Kahina Sekkai

Vingt ans après les attentats du 11-Septembre, certaines images sont restées.

Vingt ans après les attentats du 11-Septembre, on ignore toujours l'identité de cette personne qui a sauté d'une fenêtre de la tour nord du World Trade Center. Cette image marquante a été prise par le photographe Richard Drew, qui s’est précipité sur les lieux depuis le défilé de mode sur lequel il avait été envoyé par l’agence AP : «Ce n’est pas comme les photos prises lors d’autres catastrophes : il n’y a pas de sang, pas de boyaux, pas de personnes se faisant tirer dessus. Mais les gens pensent pouvoir s’identifier à cette image. Ils pourraient se retrouver dans la même situation et faire le même choix que cet homme a fait.»À lire : Le mystère de l'homme qui tombe demeure<br />
Vingt ans après les attentats du 11-Septembre, on ignore toujours l'identité de cette personne qui a sauté d'une fenêtre de la tour nord du World Trade Center. Cette image marquante a été prise par le photographe Richard Drew, qui s’est précipité sur les lieux depuis le défilé de mode sur lequel il avait été envoyé par l’agence AP : «Ce n’est pas comme les photos prises lors d’autres catastrophes : il n’y a pas de sang, pas de boyaux, pas de personnes se faisant tirer dessus. Mais les gens pensent pouvoir s’identifier à cette image. Ils pourraient se retrouver dans la même situation et faire le même choix que cet homme a fait.»À lire : Le mystère de l'homme qui tombe demeure
© Richard Drew/AP/SIPA
1/15
Sur cette image prise par un photographe de l'Agence France Presse le 11 septembre 2001, Marcy Borders a 28 ans. Elle travaille depuis un mois à la Bank of America, et sa vie vient d’être bouleversée : elle a fui son bureau, situé au 81ème étage du World Trade Center, percuté par un avion détourné par des terroristes. La jeune femme semble perdue, elle est recouverte des cendres qui ont envahi tout le quartier à l’effondrement des tours jumelles.
Sur cette image prise par un photographe de l'Agence France Presse le 11 septembre 2001, Marcy Borders a 28 ans. Elle travaille depuis un mois à la Bank of America, et sa vie vient d’être bouleversée : elle a fui son bureau, situé au 81ème étage du World Trade Center, percuté par un avion détourné par des terroristes. La jeune femme semble perdue, elle est recouverte des cendres qui ont envahi tout le quartier à l’effondrement des tours jumelles. © Stan Honda / AFP
2/15
Marcy Borders photographiée en novembre 2014, quelques mois après avoir été diagnostiquée avec un cancer de l’estomac qu’elle attribuait à cette lourde poussière inhalée le 11 septembre. Elle est décédée en août 2015, à l'âge de 42 ans.À lire : Hommage à Marcy Borders, la «Dust Lady»<br />
Marcy Borders photographiée en novembre 2014, quelques mois après avoir été diagnostiquée avec un cancer de l’estomac qu’elle attribuait à cette lourde poussière inhalée le 11 septembre. Elle est décédée en août 2015, à l'âge de 42 ans.À lire : Hommage à Marcy Borders, la «Dust Lady»
© Reena Rose Sibayan/AP/SIPA
3/15
L'esprit américain survit aux ténèbres : les pompiers George Johnson, Dan McWilliams et Billy Eisengrein érigent un drapeau américain au milieu des décombres, le 11 septembre 2001.
L'esprit américain survit aux ténèbres : les pompiers George Johnson, Dan McWilliams et Billy Eisengrein érigent un drapeau américain au milieu des décombres, le 11 septembre 2001. © Thomas E. Franklin/AP/SIPA
4/15
En mars 2002, George Johnson, Dan McWilliams et Billy Eisengrein sont reçus à la Maison-Blanche, où George W. Bush dévoile le timbre portant leur image. Le drapeau en lui-même, disparu quelques heures après que les trois pompiers l'ont érigé, a été retrouvé en 2016, confié par un certain «Brian» à une caserne de pompiers de l'État de Washington. L'homme disait l'avoir reçu de la part d'une veuve de pompier décédé dans l'attentat. Le drapeau est désormais exposé à l'entrée du National September 11 Memorial and Museum.
En mars 2002, George Johnson, Dan McWilliams et Billy Eisengrein sont reçus à la Maison-Blanche, où George W. Bush dévoile le timbre portant leur image. Le drapeau en lui-même, disparu quelques heures après que les trois pompiers l'ont érigé, a été retrouvé en 2016, confié par un certain «Brian» à une caserne de pompiers de l'État de Washington. L'homme disait l'avoir reçu de la part d'une veuve de pompier décédé dans l'attentat. Le drapeau est désormais exposé à l'entrée du National September 11 Memorial and Museum. © Kenneth Lambert/AP/SIPA
5/15
Edward Fine avait été photographié, le 11 septembre 2001, errant dans les rues de New York après l'effondrement des tours jumelles, sa mallette à la main, toussant à cause de la fumée. Il s'était rendu au 87ème étage de la tour Nord, remplaçant son fils souffrant pour un rendez-vous.
Edward Fine avait été photographié, le 11 septembre 2001, errant dans les rues de New York après l'effondrement des tours jumelles, sa mallette à la main, toussant à cause de la fumée. Il s'était rendu au 87ème étage de la tour Nord, remplaçant son fils souffrant pour un rendez-vous. © Stan Honda / AFP
6/15
Stan Honda, le photographe de l'AFP qui avait capturé ce moment, avait retrouvé Edward Fine deux semaines après les attentats. En 2011, le «Mirror<br />
» avait interviewé Edward Fine, qui se souvenait encore de chaque instant et des hasards qui lui avaient permis de rester vivant : «Il y avait de nombreuses façons dont j'aurais pu mourir. J'ai pris l'ascenseur jusqu'au 79ème étage, l'étage où on changeait. J'ai couru pour prendre le prochain ascenseur jusqu'au 87ème, mais je l'ai raté à quelques secondes près. Si j'vais été dans cet ascenseur, nous ne parlerions pas aujourd'hui.» L'avion a frappé la tour alors qu'il se trouvait dans un couloir, ce qui lui a permis de prendre les escaliers les plus proches. La serviette qu'il tient sur la photo lui a été tendue par une femme au 40ème étage, qui les distribuait humides, face à la chaleur causée par l'explosion. «Mon histoire est très positive. Dès que je m'en suis sorti, je n'ai pas été déprimé. Je pense à la chance que j'ai eue. Mais je me sens très mal pour ceux qui n'ont pas survécu.»
Stan Honda, le photographe de l'AFP qui avait capturé ce moment, avait retrouvé Edward Fine deux semaines après les attentats. En 2011, le «Mirror
» avait interviewé Edward Fine, qui se souvenait encore de chaque instant et des hasards qui lui avaient permis de rester vivant : «Il y avait de nombreuses façons dont j'aurais pu mourir. J'ai pris l'ascenseur jusqu'au 79ème étage, l'étage où on changeait. J'ai couru pour prendre le prochain ascenseur jusqu'au 87ème, mais je l'ai raté à quelques secondes près. Si j'vais été dans cet ascenseur, nous ne parlerions pas aujourd'hui.» L'avion a frappé la tour alors qu'il se trouvait dans un couloir, ce qui lui a permis de prendre les escaliers les plus proches. La serviette qu'il tient sur la photo lui a été tendue par une femme au 40ème étage, qui les distribuait humides, face à la chaleur causée par l'explosion. «Mon histoire est très positive. Dès que je m'en suis sorti, je n'ai pas été déprimé. Je pense à la chance que j'ai eue. Mais je me sens très mal pour ceux qui n'ont pas survécu.»
© Stan Honda / AFP
7/15
La photographe de l'agence AP Gulnara Samoilova avait été réveillée par le bruit des attentats, le 11 septembre 2001, alors qu'elle vivait à quatre blocks des tours jumelles. Elle avait accouru au World Trade Center, réalisant ces clichés qui lui ont valu de remporter un prix World Press Photo.
La photographe de l'agence AP Gulnara Samoilova avait été réveillée par le bruit des attentats, le 11 septembre 2001, alors qu'elle vivait à quatre blocks des tours jumelles. Elle avait accouru au World Trade Center, réalisant ces clichés qui lui ont valu de remporter un prix World Press Photo. © Gulnara Samoilova/AP/SIPA
8/15
Gulnara Samilova a été durablement touchée par ce qu'elle a vu, pense avoir souffert d'un syndrome de stress post-traumatique, et a quitté le photojournalisme pour la photo artistique et de mariage. Voici la rue dans laquelle elle a pris la photo précédente, en août 2011.
Gulnara Samilova a été durablement touchée par ce qu'elle a vu, pense avoir souffert d'un syndrome de stress post-traumatique, et a quitté le photojournalisme pour la photo artistique et de mariage. Voici la rue dans laquelle elle a pris la photo précédente, en août 2011. © Mark Lennihan/AP/SIPA
9/15
Le 14 septembre 2001, trois jours après les attentats, George W. Bush se rend sur les lieux et voit l'ampleur des dégâts. Il donne un discours et passe son bras autour de l'épaule de Bob Beckwith, pompier à la retraite depuis sept ans qui a vu l'attentat depuis l'hôpital où il avait conduit son petit-fils, percuté par une voiture. Avec d'autres pompiers, il avait découvert sous les gravas un camion de pompiers, utilisé par le président américain comme estrade. Ce dernier a insisté pour qu'il reste à ses côtés, alors qu'il venait de l'aider à grimper.
Le 14 septembre 2001, trois jours après les attentats, George W. Bush se rend sur les lieux et voit l'ampleur des dégâts. Il donne un discours et passe son bras autour de l'épaule de Bob Beckwith, pompier à la retraite depuis sept ans qui a vu l'attentat depuis l'hôpital où il avait conduit son petit-fils, percuté par une voiture. Avec d'autres pompiers, il avait découvert sous les gravas un camion de pompiers, utilisé par le président américain comme estrade. Ce dernier a insisté pour qu'il reste à ses côtés, alors qu'il venait de l'aider à grimper. © Doug Mills/AP/SIPA
10/15
L'image du président et du pompier retraité a fait le tour de la presse américaine, conférant une petite notoriété à Bob Beckwith, ici photographié en août 2006. Il est aujourd'hui âgé de 87 ans.
L'image du président et du pompier retraité a fait le tour de la presse américaine, conférant une petite notoriété à Bob Beckwith, ici photographié en août 2006. Il est aujourd'hui âgé de 87 ans. © Jeff Zelevansky/AP/SIPA
11/15
Sur cette image de Gary Fabiano figure un homme sous le choc, quelques instants après l'attentat. «L'histoire est encore plus forte quand on apprend qu'un pompier a demandé au photographe d'utiliser son flash pour les guider vers la sortie du parking où un groupe de personnes et de pompiers avaient été coincés. L'homme était à quelques centimètres de l'appareil mais avait perdu tout sens de l'espace et de distance, perdu dans le noir absolu», a raconté à «Time<br />
» Alison Morley, ancienne rédactrice en chef photo d'un magazine du «New York Times».
Sur cette image de Gary Fabiano figure un homme sous le choc, quelques instants après l'attentat. «L'histoire est encore plus forte quand on apprend qu'un pompier a demandé au photographe d'utiliser son flash pour les guider vers la sortie du parking où un groupe de personnes et de pompiers avaient été coincés. L'homme était à quelques centimètres de l'appareil mais avait perdu tout sens de l'espace et de distance, perdu dans le noir absolu», a raconté à «Time
» Alison Morley, ancienne rédactrice en chef photo d'un magazine du «New York Times».
© Gary Fabiano/SIPA
12/15
Donna Spera ne se souvient plus de la façon dont elle a été blessée, mais se souvient bien des flashs des photographes, alors qu'elle se trouvait dans les bras de Dominic Guadagnoli, marshall qui travaillait au palais de justice et qui a accouru en voyant l'attentat contre le World Trade Center. La jeune femme travaillait dans la tour Sud pour une compagnie d'assurance. Le policier a contacté la jeune femme quelques semaines après les attentats,
Donna Spera ne se souvient plus de la façon dont elle a été blessée, mais se souvient bien des flashs des photographes, alors qu'elle se trouvait dans les bras de Dominic Guadagnoli, marshall qui travaillait au palais de justice et qui a accouru en voyant l'attentat contre le World Trade Center. La jeune femme travaillait dans la tour Sud pour une compagnie d'assurance. Le policier a contacté la jeune femme quelques semaines après les attentats, © Gulnara Samoilova/AP/SIPA
13/15
L'image est iconique : Andy Card se penchant et murmurant à l'oreille de George W. Bush. C'est lui, en sa qualité de «chief of staff», qui informe le président américain alors en visite dans une école de Sarasota (Floride), qu'un deuxième avion vient de percuter les tours jumelles : «Un deuxième avion vient de toucher la deuxième tour. L'Amérique est attaquée.»
L'image est iconique : Andy Card se penchant et murmurant à l'oreille de George W. Bush. C'est lui, en sa qualité de «chief of staff», qui informe le président américain alors en visite dans une école de Sarasota (Floride), qu'un deuxième avion vient de percuter les tours jumelles : «Un deuxième avion vient de toucher la deuxième tour. L'Amérique est attaquée.» © Doug Mills/AP/SIPA
14/15
Les deux hommes se retrouvant en décembre 2018 lors des funérailles de George H.W. Bush, dont Andy Card avait été le ministre des Transports.
Les deux hommes se retrouvant en décembre 2018 lors des funérailles de George H.W. Bush, dont Andy Card avait été le ministre des Transports. © Win McNamee/NEWSCOM/SIPA
15/15
Vingt ans après les attentats du 11-Septembre, on ignore toujours l'identité de cette personne qui a sauté d'une fenêtre de la tour nord du World Trade Center. Cette image marquante a été prise par le photographe Richard Drew, qui s’est précipité sur les lieux depuis le défilé de mode sur lequel il avait été envoyé par l’agence AP : «Ce n’est pas comme les photos prises lors d’autres catastrophes : il n’y a pas de sang, pas de boyaux, pas de personnes se faisant tirer dessus. Mais les gens pensent pouvoir s’identifier à cette image. Ils pourraient se retrouver dans la même situation et faire le même choix que cet homme a fait.»À lire : Le mystère de l'homme qui tombe demeure<br />
Vingt ans après les attentats du 11-Septembre, on ignore toujours l'identité de cette personne qui a sauté d'une fenêtre de la tour nord du World Trade Center. Cette image marquante a été prise par le photographe Richard Drew, qui s’est précipité sur les lieux depuis le défilé de mode sur lequel il avait été envoyé par l’agence AP : «Ce n’est pas comme les photos prises lors d’autres catastrophes : il n’y a pas de sang, pas de boyaux, pas de personnes se faisant tirer dessus. Mais les gens pensent pouvoir s’identifier à cette image. Ils pourraient se retrouver dans la même situation et faire le même choix que cet homme a fait.»À lire : Le mystère de l'homme qui tombe demeure
© Richard Drew/AP/SIPA
1/15
Sur cette image prise par un photographe de l'Agence France Presse le 11 septembre 2001, Marcy Borders a 28 ans. Elle travaille depuis un mois à la Bank of America, et sa vie vient d’être bouleversée : elle a fui son bureau, situé au 81ème étage du World Trade Center, percuté par un avion détourné par des terroristes. La jeune femme semble perdue, elle est recouverte des cendres qui ont envahi tout le quartier à l’effondrement des tours jumelles.
Sur cette image prise par un photographe de l'Agence France Presse le 11 septembre 2001, Marcy Borders a 28 ans. Elle travaille depuis un mois à la Bank of America, et sa vie vient d’être bouleversée : elle a fui son bureau, situé au 81ème étage du World Trade Center, percuté par un avion détourné par des terroristes. La jeune femme semble perdue, elle est recouverte des cendres qui ont envahi tout le quartier à l’effondrement des tours jumelles. © Stan Honda / AFP
2/15
Marcy Borders photographiée en novembre 2014, quelques mois après avoir été diagnostiquée avec un cancer de l’estomac qu’elle attribuait à cette lourde poussière inhalée le 11 septembre. Elle est décédée en août 2015, à l'âge de 42 ans.À lire : Hommage à Marcy Borders, la «Dust Lady»<br />
Marcy Borders photographiée en novembre 2014, quelques mois après avoir été diagnostiquée avec un cancer de l’estomac qu’elle attribuait à cette lourde poussière inhalée le 11 septembre. Elle est décédée en août 2015, à l'âge de 42 ans.À lire : Hommage à Marcy Borders, la «Dust Lady»
© Reena Rose Sibayan/AP/SIPA
3/15
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L'esprit américain survit aux ténèbres : les pompiers George Johnson, Dan McWilliams et Billy Eisengrein érigent un drapeau américain au milieu des décombres, le 11 septembre 2001.
L'esprit américain survit aux ténèbres : les pompiers George Johnson, Dan McWilliams et Billy Eisengrein érigent un drapeau américain au milieu des décombres, le 11 septembre 2001. © Thomas E. Franklin/AP/SIPA
4/15
En mars 2002, George Johnson, Dan McWilliams et Billy Eisengrein sont reçus à la Maison-Blanche, où George W. Bush dévoile le timbre portant leur image. Le drapeau en lui-même, disparu quelques heures après que les trois pompiers l'ont érigé, a été retrouvé en 2016, confié par un certain «Brian» à une caserne de pompiers de l'État de Washington. L'homme disait l'avoir reçu de la part d'une veuve de pompier décédé dans l'attentat. Le drapeau est désormais exposé à l'entrée du National September 11 Memorial and Museum.
En mars 2002, George Johnson, Dan McWilliams et Billy Eisengrein sont reçus à la Maison-Blanche, où George W. Bush dévoile le timbre portant leur image. Le drapeau en lui-même, disparu quelques heures après que les trois pompiers l'ont érigé, a été retrouvé en 2016, confié par un certain «Brian» à une caserne de pompiers de l'État de Washington. L'homme disait l'avoir reçu de la part d'une veuve de pompier décédé dans l'attentat. Le drapeau est désormais exposé à l'entrée du National September 11 Memorial and Museum. © Kenneth Lambert/AP/SIPA
5/15
Edward Fine avait été photographié, le 11 septembre 2001, errant dans les rues de New York après l'effondrement des tours jumelles, sa mallette à la main, toussant à cause de la fumée. Il s'était rendu au 87ème étage de la tour Nord, remplaçant son fils souffrant pour un rendez-vous.
Edward Fine avait été photographié, le 11 septembre 2001, errant dans les rues de New York après l'effondrement des tours jumelles, sa mallette à la main, toussant à cause de la fumée. Il s'était rendu au 87ème étage de la tour Nord, remplaçant son fils souffrant pour un rendez-vous. © Stan Honda / AFP
6/15
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Stan Honda, le photographe de l'AFP qui avait capturé ce moment, avait retrouvé Edward Fine deux semaines après les attentats. En 2011, le «Mirror<br />
» avait interviewé Edward Fine, qui se souvenait encore de chaque instant et des hasards qui lui avaient permis de rester vivant : «Il y avait de nombreuses façons dont j'aurais pu mourir. J'ai pris l'ascenseur jusqu'au 79ème étage, l'étage où on changeait. J'ai couru pour prendre le prochain ascenseur jusqu'au 87ème, mais je l'ai raté à quelques secondes près. Si j'vais été dans cet ascenseur, nous ne parlerions pas aujourd'hui.» L'avion a frappé la tour alors qu'il se trouvait dans un couloir, ce qui lui a permis de prendre les escaliers les plus proches. La serviette qu'il tient sur la photo lui a été tendue par une femme au 40ème étage, qui les distribuait humides, face à la chaleur causée par l'explosion. «Mon histoire est très positive. Dès que je m'en suis sorti, je n'ai pas été déprimé. Je pense à la chance que j'ai eue. Mais je me sens très mal pour ceux qui n'ont pas survécu.»
Stan Honda, le photographe de l'AFP qui avait capturé ce moment, avait retrouvé Edward Fine deux semaines après les attentats. En 2011, le «Mirror
» avait interviewé Edward Fine, qui se souvenait encore de chaque instant et des hasards qui lui avaient permis de rester vivant : «Il y avait de nombreuses façons dont j'aurais pu mourir. J'ai pris l'ascenseur jusqu'au 79ème étage, l'étage où on changeait. J'ai couru pour prendre le prochain ascenseur jusqu'au 87ème, mais je l'ai raté à quelques secondes près. Si j'vais été dans cet ascenseur, nous ne parlerions pas aujourd'hui.» L'avion a frappé la tour alors qu'il se trouvait dans un couloir, ce qui lui a permis de prendre les escaliers les plus proches. La serviette qu'il tient sur la photo lui a été tendue par une femme au 40ème étage, qui les distribuait humides, face à la chaleur causée par l'explosion. «Mon histoire est très positive. Dès que je m'en suis sorti, je n'ai pas été déprimé. Je pense à la chance que j'ai eue. Mais je me sens très mal pour ceux qui n'ont pas survécu.»
© Stan Honda / AFP
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La photographe de l'agence AP Gulnara Samoilova avait été réveillée par le bruit des attentats, le 11 septembre 2001, alors qu'elle vivait à quatre blocks des tours jumelles. Elle avait accouru au World Trade Center, réalisant ces clichés qui lui ont valu de remporter un prix World Press Photo.
La photographe de l'agence AP Gulnara Samoilova avait été réveillée par le bruit des attentats, le 11 septembre 2001, alors qu'elle vivait à quatre blocks des tours jumelles. Elle avait accouru au World Trade Center, réalisant ces clichés qui lui ont valu de remporter un prix World Press Photo. © Gulnara Samoilova/AP/SIPA
8/15
Gulnara Samilova a été durablement touchée par ce qu'elle a vu, pense avoir souffert d'un syndrome de stress post-traumatique, et a quitté le photojournalisme pour la photo artistique et de mariage. Voici la rue dans laquelle elle a pris la photo précédente, en août 2011.
Gulnara Samilova a été durablement touchée par ce qu'elle a vu, pense avoir souffert d'un syndrome de stress post-traumatique, et a quitté le photojournalisme pour la photo artistique et de mariage. Voici la rue dans laquelle elle a pris la photo précédente, en août 2011. © Mark Lennihan/AP/SIPA
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Le 14 septembre 2001, trois jours après les attentats, George W. Bush se rend sur les lieux et voit l'ampleur des dégâts. Il donne un discours et passe son bras autour de l'épaule de Bob Beckwith, pompier à la retraite depuis sept ans qui a vu l'attentat depuis l'hôpital où il avait conduit son petit-fils, percuté par une voiture. Avec d'autres pompiers, il avait découvert sous les gravas un camion de pompiers, utilisé par le président américain comme estrade. Ce dernier a insisté pour qu'il reste à ses côtés, alors qu'il venait de l'aider à grimper.
Le 14 septembre 2001, trois jours après les attentats, George W. Bush se rend sur les lieux et voit l'ampleur des dégâts. Il donne un discours et passe son bras autour de l'épaule de Bob Beckwith, pompier à la retraite depuis sept ans qui a vu l'attentat depuis l'hôpital où il avait conduit son petit-fils, percuté par une voiture. Avec d'autres pompiers, il avait découvert sous les gravas un camion de pompiers, utilisé par le président américain comme estrade. Ce dernier a insisté pour qu'il reste à ses côtés, alors qu'il venait de l'aider à grimper. © Doug Mills/AP/SIPA
10/15
L'image du président et du pompier retraité a fait le tour de la presse américaine, conférant une petite notoriété à Bob Beckwith, ici photographié en août 2006. Il est aujourd'hui âgé de 87 ans.
L'image du président et du pompier retraité a fait le tour de la presse américaine, conférant une petite notoriété à Bob Beckwith, ici photographié en août 2006. Il est aujourd'hui âgé de 87 ans. © Jeff Zelevansky/AP/SIPA
11/15
Sur cette image de Gary Fabiano figure un homme sous le choc, quelques instants après l'attentat. «L'histoire est encore plus forte quand on apprend qu'un pompier a demandé au photographe d'utiliser son flash pour les guider vers la sortie du parking où un groupe de personnes et de pompiers avaient été coincés. L'homme était à quelques centimètres de l'appareil mais avait perdu tout sens de l'espace et de distance, perdu dans le noir absolu», a raconté à «Time<br />
» Alison Morley, ancienne rédactrice en chef photo d'un magazine du «New York Times».
Sur cette image de Gary Fabiano figure un homme sous le choc, quelques instants après l'attentat. «L'histoire est encore plus forte quand on apprend qu'un pompier a demandé au photographe d'utiliser son flash pour les guider vers la sortie du parking où un groupe de personnes et de pompiers avaient été coincés. L'homme était à quelques centimètres de l'appareil mais avait perdu tout sens de l'espace et de distance, perdu dans le noir absolu», a raconté à «Time
» Alison Morley, ancienne rédactrice en chef photo d'un magazine du «New York Times».
© Gary Fabiano/SIPA
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Donna Spera ne se souvient plus de la façon dont elle a été blessée, mais se souvient bien des flashs des photographes, alors qu'elle se trouvait dans les bras de Dominic Guadagnoli, marshall qui travaillait au palais de justice et qui a accouru en voyant l'attentat contre le World Trade Center. La jeune femme travaillait dans la tour Sud pour une compagnie d'assurance. Le policier a contacté la jeune femme quelques semaines après les attentats,
Donna Spera ne se souvient plus de la façon dont elle a été blessée, mais se souvient bien des flashs des photographes, alors qu'elle se trouvait dans les bras de Dominic Guadagnoli, marshall qui travaillait au palais de justice et qui a accouru en voyant l'attentat contre le World Trade Center. La jeune femme travaillait dans la tour Sud pour une compagnie d'assurance. Le policier a contacté la jeune femme quelques semaines après les attentats, © Gulnara Samoilova/AP/SIPA
13/15
L'image est iconique : Andy Card se penchant et murmurant à l'oreille de George W. Bush. C'est lui, en sa qualité de «chief of staff», qui informe le président américain alors en visite dans une école de Sarasota (Floride), qu'un deuxième avion vient de percuter les tours jumelles : «Un deuxième avion vient de toucher la deuxième tour. L'Amérique est attaquée.»
L'image est iconique : Andy Card se penchant et murmurant à l'oreille de George W. Bush. C'est lui, en sa qualité de «chief of staff», qui informe le président américain alors en visite dans une école de Sarasota (Floride), qu'un deuxième avion vient de percuter les tours jumelles : «Un deuxième avion vient de toucher la deuxième tour. L'Amérique est attaquée.» © Doug Mills/AP/SIPA
14/15
Les deux hommes se retrouvant en décembre 2018 lors des funérailles de George H.W. Bush, dont Andy Card avait été le ministre des Transports.
Les deux hommes se retrouvant en décembre 2018 lors des funérailles de George H.W. Bush, dont Andy Card avait été le ministre des Transports. © Win McNamee/NEWSCOM/SIPA
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«Falling Man», «Dust Lady»... Certaines images sont à jamais liées aux attentats du 11-Septembre. Vingt ans après, des clichés portent encore toute l'émotion vécue par les victimes, les secouristes et le peuple américain. Le drapeau américain hissé par des pompiers alors que les tours sont encore en flammes, une personne sautant de la fenêtre pour éviter de mourir ensevelie dans la chute de la tour, des passants couverts de poussières et de débris... 

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A lire : 11-Septembre, notre reporter au coeur de l'enfer

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Vingt ans après, les autorités américaines ont maintenu le programme d'identification des victimes. Cet été, deux ont été formellement identifiées , les premières depuis octobre 2019 : Dorothy Morgan, employée d’une compagnie d’assurance située dans la tour Nord du World Trade Center, et un homme dont la famille n'a pas souhaité révéler l'identité. «Il y a 20 ans, nous avons promis aux familles des victimes du World Trade Center de faire tout ce qui était possible pour essayer d’identifier leurs proches et avec ces deux nouvelles identifications, nous poursuivons cette obligation sacrée», a déclaré Barbara A. Sampson, le médecin légiste en chef de New York. «Peu importe le temps écoulé depuis le 11 septembre 2001, nous n’oublierons jamais et nous promettons d’utiliser tous les moyens à notre disposition pour nous assurer que tous ceux que nous avons perdus puissent être réunis avec leurs familles.»

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