Arc de Triomphe empaqueté: Christo, le dernier rêve d’un utopiste
ENQUÊTE - Christo ne verra pas son œuvre ultime, L’Arc de Triomphe empaqueté, dont le montage spectaculaire cette semaine est son testament. Son idée première date de 1961. Comment regarder ce vieux rêve d’artiste qui transforme le monument parisien en sculpture souple? Débat.
Dimanche 12 septembre, dès 7 heures, le grand spectacle de Christo a commencé à Paris. Le spectaculaire déploiement des lés de tissu sur les façades de l’Arc de triomphe, d’abord celles des Champs-Élysées et de Wagram, donne l’idée de l’échelle et de l’œuvre temporaire qui va transformer le monument parisien en sculpture souple, argentée et bleutée, du 18 septembre au 3 octobre. Un absent de taille dans cet événement «larger than life», venu d’un autre temps, cette œuvre d’art utopique qui entend rendre à Paris cet air de fête que la pandémie et la crise mondiale ont effacé: Christo Javacheff, dit Christo, né dans une famille d’industriels bulgares en 1935, jeune apatride fuyant le rideau de fer et le joug soviétique arrivé à Paris en 1958, est mort à 84 ans le 31 mai 2020, à New York.
Sans voir son projet fou accueilli par le CMN et son président, Philippe Bélaval, imaginé dès 1961, qu’il avait réussi à concrétiser à la toute fin de sa vie en 2018. Sa muse, sa complice, son épouse, Jeanne-Claude…
lyncky
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Après le Pont Neuf voici la dernière horreur ... l'Arc de Triomphe ... heureusement c'est fini ... tant d'argent dépensé pour enlaidir un monument !
Bertrand Bouvard
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Superbe emballage et oh combien écologique. Je me demande comment Hidalgo a pu permettre ça. Quoi que, vu ses décisions passées ça serait bien dans ses cordes. Elle préfère dépenser de l’argent dans un emballage XXL plutôt que faire le ménage dans les quartiers paupérisés de sa ville.
Melusine Laplume
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Honteux d'habiller un si joli monument avec une culotte périodique ! L'argent n'autorise pas tout, et toute action ne peut se revendiquer de l'art...