Congrès mondial de l’UICN : les écosystèmes forestiers en danger

A l’heure où se tient le congrès mondial de la nature, comment préserver les zones forestières et les différentes espèces d’arbres ? ©Getty - Michael Hall
A l’heure où se tient le congrès mondial de la nature, comment préserver les zones forestières et les différentes espèces d’arbres ? ©Getty - Michael Hall
A l’heure où se tient le congrès mondial de la nature, comment préserver les zones forestières et les différentes espèces d’arbres ? ©Getty - Michael Hall
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Un tiers des espèces d’arbres est menacé d’extinction et autres actualités scientifiques.

Le Congrès mondial de la nature de l’UICN se tient en ce moment à Marseille jusqu’à samedi. Il y est question des écosystèmes forestiers en danger. Un rapport publié récemment est aujourd’hui au cœur de l’évènement : le rapport «  Etat des arbres dans le monde ». C’est le travail de 500 chercheurs, de l’UICN et du BGCI (Botanic Gardens Conservation International). Pendant 5 ans, partout dans le monde, les experts ont étudié plus de 58.497 espèces d’arbres. Il se trouve que eux aussi sont menacés d’extinction : 30%, soit 17.500 espèces risquent de disparaître, et 142 espèces sont déjà éteintes. Même des espèces familières sont concernées, comme le chêne, l’érable et l’ébène. L’Amazonie et les forêts tropicales sont les zones les plus touchées, avec des niveaux de déforestation trop élevés. Avec le risque de voir des extinctions de biodiversité en cascade.  

Entretien avec Jean-Christophe Vié, directeur général de la fondation Franklinia. Il est en ce moment à Marseille au Congrès mondial de la nature de l’UICN.

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LA_METHODE_SCIENTIFIQUE - JDS Jean Christophe Vié

2 min

La Méthode scientifique
58 min

CoVid-19 : les dommages collatéraux sur la lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme

Aujourd’hui, le fond mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme a publié son rapport annuel. Selon lui, « l’impact du CoVid-19 a été dévastateur ». Dans la lutte contre ces maladies, le fond mondial parle même d’un retour en arrière : « pour la première fois de notre histoire, nos principaux indicateurs sont en recul ». Moins de dépistage, moins d’accès aux soins, moins de traitement : ce sont les dommages collatéraux de la pandémie de CoVid-19. Les chiffres de 2020 montrent une baisse importante de dépistage du VIH, et en particulier chez les populations les plus vulnérables. Le nombre de personnes traitées avec un antirétroviral n’a pas ralenti, mais le nombre de dépistage, lui, a chuté : 22% de dépistage en moins en 2020. Pour la tuberculose, le nombre de personnes traitées et testées a lui aussi baissé. Quant au paludisme, les progrès pour endiguer cette maladie ont stagné.

Antoine Petit, candidat pour un deuxième mandat à la présidence du CNRS

Antoine Petit, l’actuel PDG du CNRS a annoncé aujourd’hui sa candidature pour un deuxième mandat à la présidence du CNRS. Cette annonce a d'abord été faite ce midi par email aux personnels du CNRS, puis sur Twitter. Dans son mail, Antoine Petit a rappelé les grandes lignes de ses priorités pour le CNRS : « compétitivité internationale » et « recherche fondamentale au service de la société ». Son mandat arrive bientôt à échéance. Nommé en janvier 2018, sa place sera vacante le 25 janvier prochain. Pour rappel, le Président du CNRS est nommé par le Président de la République, sur proposition de la Ministre chargée de la Recherche et pour une durée de quatre ans. Il ne peut exercer plus de deux mandats consécutifs.

La Méthode scientifique
58 min

L'apprentissage vocal d’un oiseau commence dès l’œuf

Enfin, selon une étude parue dans Philosophical Transactions of the Royal Society B, les oisillons apprennent à chanter dès leur plus jeune âge : depuis leur œuf ! Cette équipe australienne montre que bien avant leur éclosion, les bébés oiseaux peuvent apprendre (in ovo donc) la mélodie de leurs parents. Pendant 7 ans, les chercheurs ont fait écouter des sons à plus de 130 œufs de différentes espèces : mérion superbe, mérion élégant, pinçon de Darwin, manchot pygmée et caille du Japon. On parle là de 180 secondes répétées plusieurs fois, de chants d’oiseau de leur propre espèce ou d’une autre. Pour étudier leur réaction, la fréquence cardiaque des embryons était mesurée. L’étude montre que les oisillons s’habituent aux bruits extérieurs de leur coquille. Selon les auteurs, le son pourrait préparer les bébés à la vie en dehors de l'œuf.

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