Trafic de fausses œuvres d’art : la police italienne saisit 500 tableaux contrefaits de Bacon

Trafic de fausses œuvres d’art : la police italienne saisit 500 tableaux contrefaits de Bacon
500 œuvres signées de l’artiste Francis Bacon ont été saisies en Italie. ©DR

Les forces de l’ordre italiennes ont saisi 500 œuvres signées du peintre Francis Bacon. Considérées comme contrefaites, elles auraient pu servir à des fraudes et pratiques de blanchiment d’argent.

Ce vendredi, 500 œuvres signées de l’artiste Francis Bacon ont été saisies en Italie par l’Unité de Protection du Patrimoine culturel de Bologne et par l’Unité de Police économique et financière de la police financière de Bologne dans les provinces de Bologne, Padoue, Milan et Trévise. Les coupables seraient au nombre de cinq, et auraient eu pour objectif « l’authentification et la mise en circulation de fausses œuvres d’art » et la « fraude et le blanchiment d’argent ». Des biens divers, dont de l’argent, ont également été saisis, portant la valeur totale à environ trois millions d’euros.

Un objectif de revente

Ce groupe projetait de présenter ces dessins sur le marché de l’art afin de faire augmenter leur prix, avant de les revendre. Ils auraient pu être présentés dans diverses expositions nationales ou internationales, dans des catalogues, sur des sites internet… Des contrôles techniques ont permis aux spécialistes d’affirmer la non-authenticité des œuvres saisies, et ainsi d’empêcher ce type diffusion. Plusieurs œuvres ont néanmoins été vendues avant cette non-authentification, pour des sommes allant de 10 000 à 600 000 euros.

Des contrôles techniques ont permis aux spécialistes d’affirmer la non-authenticité des œuvres saisies. ©DR

Des contrôles techniques ont permis aux spécialistes d’affirmer la non-authenticité des œuvres saisies. ©DR

Un collectionneur de Bologne

Le principal suspect, un collectionneur de Bologne, était la cible de deux enquêtes différentes depuis 2018 déjà. La première avait été lancée à la suite de la découverte à son domicile de nombreuses œuvres d’art contemporain. Le fisc était à l’origine de la seconde, qui avait constaté des incohérences entre des flux financiers à l’étranger et les revenus officiels de l’individu.

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