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C'est une grande première en France. Comme l'indique Le Dauphiné libéré, la commune de Monnetier-Mornex-Esserts-Salève, située en Haute-Savoie, a décidé de créer, dimanche 12 septembre, un « refuge LPO pour la biodiversité » sur l'ensemble de son territoire, étendu sur 11,4 kilomètres carrés. Si 40 000 refuges du réseau de la Ligue de protection des oiseaux ont déjà vu le jour dans l'Hexagone, il s'agit du premier à classer comme refuge la totalité de son territoire.
Un refuge LPO est un terrain sur lequel le propriétaire ou les habitants d'une commune s'investissent en faveur de la préservation de la nature, en interdisant notamment la chasse. Le premier refuge a été créé en 1912 par des administrateurs de la Ligue de protection des oiseaux avant que cette tendance ne connaisse un essor considérable à partir de 1997, précise la LPO sur son site.
« Ce n’est que la suite logique de notre volonté de préserver activement ce secteur » a de son côté expliqué Frédérique Léone, l'adjointe à l’environnement de Monnetier-Mornex-Esserts-Salève, au quotidien régional. Dès 1988, un arrêté préfectoral de protection de biotope avait été émis pour protéger la faune et la flore rares du Petit Salève. Le massif tout entier du Salève avait ensuite intégré le réseau Natura 2000, pour affirmer sa volonté de préserver sa biodiversité.
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La Fédération des chasseurs de Haute-Savoie partenaire du projet
La Ligue de protection des oiseaux va donc désormais s'atteler à consolider au mieux les équilibres biologiques du secteur, en multipliant notamment les poses de nichoirs. « Nous avons déjà repéré une population de pics, mais aussi des papillons, des orchidées », a annoncé Frédérique Léone. La Fédération des chasseurs de Haute-Savoie s'est incrite comme partenaire du projet et a participé activement à sa mise en place en aidant à poser des panneaux indiquant la présence d’un refuge LPO. « Les chasseurs locaux nous aideront aussi à faire perdurer la diversité de notre faune locale », s'est réjoui la membre de l'équipe municipale auprès de nos confrères.
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Mettre la photo d'une perruche ne paraît pas le meilleur choix. La perruche est une espèce invasive, pas de chez nous, qui fait fuir nos moineaux et nos mésanges. Faut-il la protéger chez nous ?
La filante !
Bravo à la fédération des chasseurs de haute Savoie... Si d autres pouvaient voir les choses de la même façon... Bravo à cette commune de protéger ainsi la nature dans ce qui est le plus beau... Espérons que ça fera boule de neige...