Octave Mirbeau : très à droite ou très à gauche ?

Photographie de l'écrivain Octave Mirbeau, 1900 ©Getty
Photographie de l'écrivain Octave Mirbeau, 1900 ©Getty
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Passée sous silence pendant près d'un demi-siècle, l'œuvre d'Octave Mirbeau est d'une brûlante modernité

Avec
  • Pierre Glaudes Professeur de littérature générale à l'Université Paris IV-Sorbonne

Matthieu Garrigou-Lagrange s'entretient avec Pierre Glaudes, professeur de littérature française à la Sorbonne, spécialiste des romanciers et essayistes du XIXè siècle et éditeur dans la collection "Bouquins/Laffont" de plusieurs ouvrages dont le "Journal" de Léon Bloy et "Le Jardin des Supplices et autres romans" d’Octave Mirbeau, paru au printemps dernier. 

Octave Mirbeau, né en 1849 et mort en 1917, était un écrivain, critique d'art et journaliste au caractère impétueux et à la sensibilité exacerbée. Animé par la rage de rattraper ses erreurs du passé et d'assouvir son sens aigüe de la justice, il défendit sans relâche les opprimés et n'hésita pas à dénoncer, parfois seul et contre tout, l'hypocrisie des institutions politiques et religieuses. Auteur d'une œuvre monumentale que cachent certains de ses succès tels que le roman "Le Journal d'une femme de chambre" ou la pièce de théâtre "Les affaires sont les affaires", Octave Mirbeau était un écrivain visionnaire qui donna la parole à ceux qui en étaient privés et qui fut reconnu par les auteurs de son temps, tels que Léon Tolstoï ou Guy de Maupassant. 

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