
POLITIQUE - Pour le chantre du “made in France”, la “remontada” sera aussi régalienne. Candidat à la présidentielle, Arnaud Montebourg a annoncé ce samedi 25 septembre vouloir “traduire en correctionnelle” les imams et “prédicateurs” qui appellent à désobéir à la loi française, tout en fustigeant le “télévangéliste” Eric Zemmour pour ses positions sur l’islam.
“Nous n’accepterons jamais que l’islamisme politique impose à notre pays sa conception éducative et obscurantiste du monde, sa conception des relations entre les femmes et les hommes qui mettent en cause la neutralité du service public”, a-t-il affirmé dans son discours à la Fête de la rose de Frangy-en-Bresse.
“Très minoritaires”
“Aujourd’hui, ce sont certains imams, heureusement très minoritaires, qui appellent à désobéir à la loi, des prédicateurs et individus qui intimident les femmes qui ne portent pas le voile à la convenance des hommes, qui doivent être traduits en correctionnelle”, a affirmé l’ancien ministre.
“C’est dans la loi de 1905″ sur la séparation de l’église et de l’Etat, pourquoi ne l’applique-t-on pas ?”, s’est-il interrogé, promettant de “combattre pied à pied l’islamisme politique parce qu’il faudra le démanteler”.
Dans son discours, il s’en est pris également à Eric Zemmour, qu’il a présenté sous les huées du public comme “un extrémiste à la mode, un télévangéliste qui bénéficie à l’année d’heures de télévision gratuites”, pour sa proposition de “débaptiser les prénoms de consonance et d’origine étrangère”.
Rappelant que sa mère s’appelle Leïla, il a dénoncé cette volonté de “tri collectif d’une nouvelle administration ‘zemmourienne’ qui serait chargée de débaptiser ceux qu’elle juge arbitrairement comme bons ou mauvais Français”.
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