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Éric Piolle renvoyé en correctionnelle dans l'enquête sur la Fête des Tuiles, soupçonné de favoritisme

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Le maire de Grenoble, Éric Piolle, est renvoyé devant le tribunal de Valence, le 1er mars 2022, dans le cadre de l'enquête sur l'organisation de la Fête des Tuiles en 2015 et 2016 à Grenoble.

Eric Piolle le 1er juin 2021, après une garde à vue à la PJ de Valence. Le maire de Grenoble a été entendu dans le cadre de l’enquête sur les conditions d'attribution de l'organisation à l'association Fusées en 2015 et 2016 de la fête des Tuiles Eric Piolle le 1er juin 2021, après une garde à vue à la PJ de Valence. Le maire de Grenoble a été entendu dans le cadre de l’enquête sur les conditions d'attribution de l'organisation à l'association Fusées en 2015 et 2016 de la fête des Tuiles
Eric Piolle le 1er juin 2021, après une garde à vue à la PJ de Valence. Le maire de Grenoble a été entendu dans le cadre de l’enquête sur les conditions d'attribution de l'organisation à l'association Fusées en 2015 et 2016 de la fête des Tuiles © Maxppp - Fabrice ANTERION

Le maire de Grenoble, Éric Piolle, est renvoyé en correctionnelle, devant le tribunal judiciaire de Valence, le 1er mars 2022. Il n'est pas mis en examen. Plusieurs anciens agents administratifs de la ville sont également convoqués. Éric Piolle avait été placé en garde à vue, en juin dernier, à Valence, dans la Drôme, dans cette enquête. C'est Éric Piolle lui-même, qui l'a annoncé dans une conférence de presse ce mardi après-midi à Grenoble.

Le maire est Grenoble est soupçonné de favoritisme dans le cadre de l'organisation de la Fête des Tuiles, en 2015 et 2016. La Chambre régionale des Comptes avait pointé, en 2018, des manquements aux règles de publicité et de mise en concurrence concernant l'organisation de "prestation artistique".

Éric Piolle, qui a réagi ce mardi 28 septembre, à Grenoble. Il ne s'étonne pas de cette décision : "C'était une décision prise par toute une chaîne administrative, je suis le chef de cette administration, il est normal que cela soit moi qui doive en répondre", a-t-il expliqué à la presse.

Dans un communiqué, la ville de Grenoble déclare se constituer partie civile : "Le Parquet de Valence reproche des faits supposés d’octroi d’avantages injustifiés. Ce délit peut être constitué par un manquement aux règles de la commande publique, sans qu’il n’y ait une intention de favoriser un prestataire plutôt qu’un autre" déclare la mairie.

Le communiqué de la ville de Grenoble

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