Traite d’êtres humains – Elles obligeaient des Chinoises à se prostituer dans toute la France

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Traite d’êtres humainsElles obligeaient des Chinoises à se prostituer dans toute la France

Une vingtaine de personnes, dont trois proxénètes présumées, ont été arrêtées début octobre lors d’un vaste coup de filet, a annoncé mercredi la gendarmerie nationale. Leur réseau a été démantelé.

Une trentaine de femmes d’origine chinoises ont été exploitées et contraintes à se prostituer par un réseau qui opérait dans toute la France, et qui a été démantelé début octobre, a annoncé la gendarmerie nationale.

Une trentaine de femmes d’origine chinoises ont été exploitées et contraintes à se prostituer par un réseau qui opérait dans toute la France, et qui a été démantelé début octobre, a annoncé la gendarmerie nationale.

Photo d’illustration/AFP

Un réseau exploitant en France une trentaine de prostituées d’origine chinoise a été démantelé début octobre et dix-sept personnes ont été mises en examen, a indiqué mercredi la gendarmerie nationale dans un communiqué.

L’enquête, menée depuis deux ans partout dans le pays par la section de recherche de Paris et le groupement de gendarmerie de l’Essonne, a mis au jour un réseau d’une trentaine de femmes «exploitées» et «contraintes» à se prostituer, «dans des appartements loués pour l’occasion dans toute la France auprès de particuliers», précise le communiqué partagé sur Twitter par la gendarmerie nationale.

Parmi les 22 personnes placées en garde à vue, trois femmes d’une quarantaine d’années, identifiées comme étant les «têtes du réseau», ont été placées en détention provisoire, dans le cadre de l’information judiciaire ouverte en mai 2020 à Évry pour «proxénétisme aggravé commis en bande organisée et blanchiment».

Selon la gendarmerie, chacune avait un rôle précis: «gestion des annonces, location des appartements, sécurité et recrutement des filles, blanchiment de l’argent ou commentaires «commerciaux» sur les réseaux sociaux».

Huit autres personnes ont été mises en examen et placées sous contrôle judiciaire «en raison de leur implication dans la logistique d’organisation du réseau». D’après une source proche du dossier, ces huit personnes, des femmes et des hommes, s’occupaient notamment de convoyer les prostituées et «d’envoyer de l’argent en Chine».

Réseau actif dans plusieurs régions françaises

Par ailleurs, six personnes, considérées comme des «propriétaires qui, en louant sciemment leurs biens, fournissaient la logistique indispensable au réseau» ont été mises en examen et placées sous contrôle judiciaire, a indiqué la gendarmerie nationale. Ces appartements étaient loués dans plusieurs départements, selon la source proche du dossier: Essonne, Seine-Saint-Denis, Gironde, l’Allier, Vienne et Indre.

Les deux opérations de police, menées en mars et octobre, ont permis la saisie d’argent liquide, de véhicules et de biens immobiliers d’une valeur de 2,2 millions d’euros.

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