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VIDEO - La course du cœur passe dans l'Yonne pour sensibiliser au don d'organes

De
  • Renaud Candelier
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La course du coeur passait par l'Yonne ce jeudi, notamment par les villages de Dollot, Villebougis, Gron, Véron, Cerisiers et Les Sièges. Un parcours de quatre jours et quatre nuits de 750 kilomètres entre Paris et Bourg Saint Maurice-Les Arcs pour sensibiliser sur le don d'organes.

La course du cœur permet de sensibiliser chaque année au don d'organe La course du cœur permet de sensibiliser chaque année au don d'organe
La course du cœur permet de sensibiliser chaque année au don d'organe © Radio France - Renaud Candelier

Chaque année des personnes meurent faute d'avoir reçu à temps un organe. Se déclarer donneur, c'est donc pouvoir peut-être un jour sauver une vie. Voilà le sens de la  34e édition de la course du cœur qui passait par l'Yonne ce jeudi.

"On m'a sauvé la vie. J'étais prêt à monter au ciel" - Patrick, Auxerrois de naissance, greffé du foie

Un don d'organe peut sauver une vie. Ce fut le cas de celle de Patrick. Cet Auxerrois de naissance, aujourd'hui Parisien, a été greffé du foie il y a deux ans. "On m'a sauvé la vie en l'espace de 48 heures. J'étais prêt à monter là-haut", indique-t-il le doigt vers le ciel, "je me sens rescapé grâce à ce milieu médical qui m'a sauvé la vie et à ce donneur à qui je parle régulièrement. Je mets souvent ma main là (sur le foie) quand je cours ou que je fais un effort, et je lui dis - allez on y va - il me répond - tu n'as pas le choix, il faut y aller."

Christophe et Patrick, tous les deux greffés, courent pour la course du cœur afin d'inciter chacun d'entre nous à se déclarer donneur d'organe
Christophe et Patrick, tous les deux greffés, courent pour la course du cœur afin d'inciter chacun d'entre nous à se déclarer donneur d'organe © Radio France - Renaud Candelier

Chaque année des personnes meurent faute de don

A ses côtés, Christophe, greffé du rein il y a vingt ans, court lui aussi pour délivrer ce message : "peut importe la cadence et la vitesse qu'on y met. L'important c'est de courir et de montrer que même après avoir eu une transplantation, c'est un don qui marche." Un don qui marche, qui court, qui roule même pour cette course du cœur. Le docteur Marina Charbit, néphrologue à l'Hôpital Necker à Paris, rappelle cette réalité : "il y a beaucoup de personnes en attente, des personnes qui décèdent sur la liste d'attente. C'est vrai qu'il y a un pénurie d'organes." 

Faire connaître son choix à ses proches

Et des milliers de vie pourraient être sauvées avec une simple parole estime Alexandre. Il capitaine de l'équipe MGC, montée par des salariés de la SNCF : "qu'on dise oui ou qu'on dise non (au don d'organes) l'important c'est de faire un choix et d'en parler autour de soi." En France 24.000 personnes sont en attente de greffe dont 200 décèdent chaque année faute d'avoir eu un greffon à temps.

Pour vous informer sur le don d'organes, voici le site de l'agence de la biomédecine.

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