« L’Odyssée sensorielle », une exposition immersive pour s’émerveiller face au vivant

L’exposition L’Odyssée sensorielle s’est ouverte le 23 octobre au Muséum national d’Histoire naturelle, à Paris. Elle propose un voyage inédit au cœur de huit écosystèmes pour découvrir des espèces animales en tout genre, à travers des dispositifs à la fois visuels, sonores et olfactifs.

Des flamants nains, des abeilles et des larves de taille humaine – voire surhumaine. Dès ses premiers pas dans les pièces sombres du Muséum national d’Histoire naturelle, à Paris, le spectateur ne peut qu’être frappé par l’ampleur de ce qu’il découvre sous ses yeux. À savoir des espèces animales connues de tous, « identifiables », certes, mais rarement présentées sous cet angle-là. Au fil du parcours, décomposé en huit écosystèmes, ce sont ainsi des êtres vivants venus des quatre coins du monde, du Kenya à l’Aveyron en passant par les profondeurs du Pacifique, que le public découvre à travers des odeurs, des dispositifs sonores et des images somptueuses, projetées à la fois au sol, sur grand écran et sur des plateformes dédiées. 

Il faut dire que pour cette nouvelle exposition baptisée L’Odyssée sensorielle, ouverte au grand public depuis le 23 octobre et réalisée en co-production avec le Studio Sensory Odyssey, le Muséum a sorti les grands moyens. Il ambitionne d’offrir, « plus qu’une exposition, une expérience immersive inédite », afin d’offrir la possibilité au spectateur de « devenir un explorateur doté de perceptions sensorielles accrues ». Démarche sensible et poétique, donc, mais aussi technologique, puisque les images ont nécessité plus de deux ans de tournage avec des caméras en haute définition 8K, avant d’être exploitées à travers des dispositifs de captation au cœur de l’exposition. Démarche internationale, enfin, dans la mesure où « après sa présentation en avant-première mondiale au Muséum », les équipes du projet promettent déjà une « itinérance à l’international à partir de septembre 2022 ».

Objectif : éveiller les consciences partout où cela sera possible, « en passant non pas par la peur mais par l’émerveillement ». « C’est une expérience hyper réaliste, et pourtant il n’y a rien de plus fantastique que la réalité », veut croire Bruno David, président du Muséum national d’Histoire naturelle. Avant de vous laisser découvrir de vos propres yeux l’ensemble du dispositif, Usbek & Rica a sélectionné pour vous quelques extraits de cette exposition colossale et troublante, qui vous fera à coup sûr relativiser votre propre place dans la l’univers du vivant…

et aussi, tout frais...