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Paralysie, engourdissement, maux de tête : les symptômes à connaître pour réagir rapidement en cas d'AVC

Par
  • France Bleu

C'est la journée mondiale consacrée à l'Accident vasculaire cérébral. Plus communément appelé AVC ou attaque cérébrale, il touche une personne toutes les 5 secondes dans le monde, et une toutes les 4 minutes en France. Pour lutter contre ses conséquences, il faut réagir très rapidement.

La journée mondiale consacrée aux accidents vasculaires cérébraux (AVC) a lieu chaque 29 octobre, alors que le nombre de personnes concernées augmente chaque année La journée mondiale consacrée aux accidents vasculaires cérébraux (AVC) a lieu chaque 29 octobre, alors que le nombre de personnes concernées augmente chaque année
La journée mondiale consacrée aux accidents vasculaires cérébraux (AVC) a lieu chaque 29 octobre, alors que le nombre de personnes concernées augmente chaque année © Maxppp - NICOLAS THIERRY/PHOTOPQR/LA MONTAGNE

Chaque année en France, 155.000 nouvelles personnes subissent un accident vasculaire cérébral, soit une personne toutes les quatre minutes. Plus communément appelé AVC ou attaque cérébrale, il s'agit d'un arrêt brutal de la circulation sanguine au niveau d’une partie du cerveau, qui peut avoir de lourdes conséquences, comme des troubles de l'équilibre, de la mémoire et du langage, ou encore des paralysies (hémiplégie).

"AVC, tous concernés"

Contrairement aux idées reçues l'AVC ne touche pas uniquement les personnes les plus âgées, rappelle la Société française neuro-vasculaire.  Chez les patients, 25% ont moins de 65 ans, et 10% ont moins de 45 ans. C'est d'ailleurs dans cette population, plus jeune, que le nombre d'Accidents vasculaires cérébraux est en nette augmentation, précise l'Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm). 

Pathologies très fréquentes, les maladies vasculaires cérébrales sont la première cause de handicap de l'adulte en France, la première cause de décès chez les femmes et la seconde cause de démence après la maladie d’Alzheimer. Selon une étude scientifique réalisée en 2005, le nombre d'AVC pourrait augmenter de 28% entre 2000 et 2020. Ces attaques cérébrales correspondent soit à l’obstruction, soit à la rupture d’un vaisseau sanguin dans le cerveau.

Des symptômes à connaitre

Le mot d'ordre en cas d'AVC est de réagir très rapidement, en appelant le 15 (ou le 112 à l'international). Pour ça, la liste des symptômes les plus courants est à connaître par cœur : 

  • Paralysie, souvent d'un seul côté du corps ou du visage
  • Sensation d'engourdissement ou perte de sensibilité d'un ou plusieurs membres ou du visage
  • Perte de la vision d'un œil, de la moitié du champ visuel ou vie double
  • Difficultés d'expression (mauvaise articulation ou difficultés à trouver ses mots)
  • Troubles de l'équilibre ou de la coordination des membres
  • Mal de tête brutal, intense et inhabituel

Ces symptômes apparaissent de manière très soudaine, d'où l'utilisation du terme "attaque" cérébrale. Ils peuvent aussi ne durer que quelques courtes minutes mais doivent tout de même alerter. On parle là d'un AIT, un Accident ischémique transitoire, qui représente un risque d'AVC dans les heures ou les mois à venir. Dans tous les cas il faut intervenir très rapidement et faire des examens médicaux. Plus la prise en charge est rapide, moins les risques de séquelles sont importants. 

Prévention

Il existe des mesures préventives pour diminuer de 80% le risque d'AVC selon la Société française neuro-vasculaire. La grande majorité passe par la surveillance des facteurs de risques vasculaires, comme le niveau de pression artérielle, le cholestérol, le diabète ou l'obésité, et la limitation de consommation de tabac et d'alcool.

La Société française neuro-vasculaire conseille cinq mesures pour diminuer le risque d'AVC de 80%
La Société française neuro-vasculaire conseille cinq mesures pour diminuer le risque d'AVC de 80% - SFNV

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