Quatre jours par semaine sur cinq ou trois jours à sept heures trente et deux demi-jours ou, enfin, cinq jours sur cinq mais six heures par jour. Cela, sans baisse de salaire ni impact sur la pension. La mise en place, dès ce mois de janvier 2022, de la réduction du temps de travail pour le personnel de la Ville de Bruxelles permettra plusieurs options. Cette mesure sera présentée lors du prochain conseil communal.
Balayeur, fossoyeur, puéricultrice
La mesure ne s'adressera toutefois pas à tous. Quatre conditions sont imposées pour pouvoir solliciter une réduction de son temps de travail: avoir 60 ans ou plus, une ancienneté de cinq ans minimum, être à temps plein et, surtout, exercer un des quinze métiers considérés comme pénibles. De quels métiers pénibles parle-t-on? Il s'agit des fossoyeurs, jardiniers, aide-jardiniers, agents de réfection de voirie, monteurs/déménageurs, puériculteurs/trices, maçons, balayeurs de rue, carreleurs, plafonneurs, agents mortuaires, nettoyeurs, nettoyeurs en milieu d'accueil, assistants d'éducation et détagueurs.
"Ces métiers n'ont pas été déterminés au hasard par le SIPPT (NDLR, Service interne pour la protection et la prévention au travail)", détaille Faouzia Hariche, échevine PS du Personnel à la Ville de Bruxelles. "Les critères qui ont été analysés sont par exemple la posture, le port de charge, la répétitivité des tâches, le travail en hauteur, les horaires de nuit et de jour qui changent ou en coupé... Sont également repris les fonctions soumises au bruit comme les puéricultrices. Par ailleurs, ont également été reprises la charge émotive et la charge mentale comme les personnes qui doivent prendre des décisions seules ou sollicitées constamment. Tous ces éléments ont été analysés pour en arriver à cette liste des métiers."