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Cancer du col de l’utérus : le vaccin contre le papillomavirus semble nettement limiter les risques

Au Royaume-Uni, les cas ont particulièrement baissé chez les femmes ayant reçu un vaccin contre l’infection au papillomavirus, selon une étude parue dans « The Lancet ».

Le Monde avec AFP

Publié le 04 novembre 2021 à 02h54, modifié le 04 novembre 2021 à 10h35

Temps de Lecture 1 min.

Les cas de cancer du col de l’utérus ont particulièrement diminué parmi les femmes britanniques ayant reçu un vaccin contre l’infection au papillomavirus, à l’origine de ces cancers, constate une étude publiée mercredi 3 novembre dans The Lancet.

« Notre étude donne les premières preuves directes de l’effet de la vaccination contre le papillomavirus humain [HPV], par le vaccin bivalent Cervarix, sur la fréquence du cancer du col de l’utérus », résument les auteurs de ce travail.

Les cancers du col de l’utérus sont presque toujours provoqués par une infection sexuellement transmissible au papillomavirus. Depuis le milieu des années 2000, des vaccins existent contre celle-ci.

De nombreux pays ont donc engagé une campagne auprès des adolescents, l’idée étant de recevoir le vaccin avant d’être actif sexuellement. C’est le cas de la France, qui l’a même étendue cette année aux garçons, bien que le taux de couverture reste très inférieur aux objectifs.

Un suivi à long terme nécessaire

Jusqu’à maintenant, on connaissait bien l’efficacité des vaccins contre l’infection elle-même et contre l’apparition de lésions précancéreuses. Mais les données étaient moins précises en ce qui concerne la fréquence des cancers déclarés. C’est l’apport de l’étude du Lancet. Selon ses conclusions, il y a une nette réduction des cas de cancers du col de l’utérus chez les femmes éligibles à la campagne de vaccination britannique, lancée à la fin des années 2000.

Cette diminution, mesurée par rapport à la proportion de cas chez des générations précédentes, est particulièrement sensible chez les femmes ayant pu être vaccinées tôt, à 12 ou 13 ans. Ces dernières années, les cancers du col de l’utérus ont pour ces dernières quasi disparu.

Ces conclusions ont des limites. Même sans vaccination, les chercheurs n’attendaient qu’un nombre limité de cancers dans cette tranche d’âge, qui ne dépasse pas 25 ans aujourd’hui. Ils soulignent donc qu’il faudra continuer à en étudier la fréquence des cancers lors des années à venir.

Par ailleurs, afin de mener un suivi à long terme, l’étude ne s’intéresse qu’à des femmes ayant pu bénéficier de la campagne britannique depuis ses tout débuts. Or c’était à l’époque le vaccin Cervarix, produit par le laboratoire GSK, qui était utilisé. Depuis, il a été remplacé par le Gardasil, de l’américain Merck, dit MSD hors des Etats-Unis, sur lequel l’étude ne peut donc rendre de conclusions.

Le Monde avec AFP

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