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Hors-série "La saga Rolling Stones"  - Rolling Stones et Beatles, le match sans fin

Mick Jagger Paul McCartney
Mick Jagger, Paul McCartney : Salut les copains. Juin 1978. Backstage au Palladium de New York, où le groupe vient de se produire devant 3000 fans. Au centre, Bill Wyman, assis à la droite de Linda McCartney. Paul est alors le leader des Wings, fondés un an après la séparation des Beatles, en 1970. Les Stones ont remporté la bataille de la longévité sur leurs grands rivaux. © Michael Putland / Getty Images
Par La Rédaction , Mis à jour le

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John Lennon surnommait Mick Jagger «Marilyn», histoire de moquer ses lèvres ourlées et son déhanchement «de pétasse» comme renchérira, plus tard, Keith Richards . Trente ans après son assassinat à New York, le leader des Beatles reçut donc, post mortem, la caution sarcastique du guitariste emblématique (et déjanté) du groupe rival. En effet, on était en 2010, le guitariste des Rolling Stone balança ce trait ironique à Romain Clergeat, lors d’une interview pour Paris Match.

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De quoi relancer l’éternel débat qui, depuis les années 1960, agite la planète rock: «Êtes-vous Stones ou Beatles?»

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Au début il était circonscrite au match Londres (Rolling Stones) vs Liverpool (Beatles), une sorte d’adversité rituelle, tous terrains confondus – pas seulement foot - entre «cockneys» de la City et «Scousers» du Merseyside, terme peu ragoûtant désignant, entre autres, l’accent salé du coin ; celui d’un nord-ouest désargenté, campé entre docks austères et chantiers na- vals à la dérive, face à la verte Irlande.

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En fait, le parler cockney dénote une origine sociale d’un niveau inférieur à celui de la Tamise. Paradoxe, donc: si les futurs Rolling Stones maîtrisent cet argot de ban- lieue, ils sont plutôt issus d’une caste supérieure – petite et moyenne bourgeoisie – au contraire des Beatles, purs produits de la classe ouvrière. Mick Jagger fréquentait la London School of Economics; John Lennon chantera l’hymne aux prolos de son enfance: «Working Class Hero».

Les Beatles ont une légère avance côté «timing» – le groupe s’est formé en 1960 – les Stones deux ans plus tard – et surfent rapidement sur un palmarès étoffé au classement du «Swinging London». Le premier album de leurs challengers ne sort qu’en 1964. Ils vendront longtemps vingt fois moins de disques. Les Beatles les devancent aussi au niveau de la dévotion des fans – «la Beatlemania» – séduits par leurs cheveux longs flottant au vent et leurs complets-vestons serrés à la taille; une allure très «mods», loin des blousons de cuir noir, façon «teddy boys», qu’ils portaient pourtant lors des premières tournées en Allemagne (Hambourg) notamment.

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Cette transformation assagie est l’œuvre d’un manager avisé, Brian Epstein, lui aussi originaire de Liverpool, qui s’employa à gommer, très tôt, l’héritage d’Elvis Presley, de James Dean et de Marlon Brando, pionniers d’un style américain qui balançait entre «La fureur de vivre » et «L’équipée sauvage». Résultat: si la jeunesse anglaise se déchaîne, les parents fer- ment les yeux devant ces quatre lurons qui bougent à peine sur scène. Ainsi s’esquive le clash des générations entre ados branchés et «croulants» dépassés.

Tout au contraire, les Stones, enfants du rock’n’blues à la Chuck Berry, en rajoutent dans la provocation étudiée soignant, d’entrée de jeu, une réputation de «bad boys»: «Beaucoup de gens ne nous aiment pas parce qu’on ne se lave pas et qu’on est négligés» clame, en 1964, un Jagger tonitruant... qui voit la presse interpeller les parents en retour: «Laisseriez-vous votre fille sortir avec un Rolling Stone?»

Retrouvez la suite de notre grand récit et toutes les photos dans notre hors-série « La saga Rolling Stones »...

"La saga Rolling Stones", un hors-série de Paris Match

« La saga Rolling Stones », 100 pages de photos et de reportages exclusifs consacrées aux bad boys du rock'n'roll, en vente à partir du jeudi 4 novembre chez votre marchand de journaux...

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Notre hors-série « La saga Rolling Stones », 100 pages de photos et de reportages exclusifs consacrées aux bad boys du rock'n'roll, en vente à partir du jeudi 4 novembre chez votre marchand de journaux... © Paris Match
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Au sommaire de notre hors-série « La saga Rolling Stones », 100 pages de photos et de reportages exclusifs consacrées aux bad boys du rock'n'roll... © Paris Match

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