Nancy : séquestrée et violentée par l’ami qu’elle hébergeait
Mardi à Nancy, une femme a été séquestrée et violentée des heures durant par l'ami qu'elle hébergeait et qui refusait de quitter les lieux. Le suspect devait passer en jugement vendredi.
Tout était parti d’un bon geste. Depuis février dernier à Nancy (Meurthe-et-Moselle), une femme hébergeait ainsi un ami à titre gracieux. Cet homme de 57 ans n’a actuellement pas d’emploi connu. Cet hébergement était censé prendre fin le mardi 23 novembre dernier, et l’habitante l’avait indiqué à son invité, écrit Lorraine Actu. Le quinquagénaire n’entendait cependant pas quitter les lieux. Apparemment déçu de l’attitude de son hébergeuse, il s’est emparé des clés et du téléphone de cette dernière. Il était alors aux alentours de 7h30.
Séquestrée par son invité : elle appelle une collègue, qui alerte les secours
La victime a été bâillonnée au niveau de la bouche selon une source policière. Jusqu’à midi, cette femme a été frappée, et à plusieurs occasions, elle a eu l’occasion d’appeler l’extérieur. À commencer par sa sœur, mais personne n’a décroché ici. Une collègue de travail a quant à elle réceptionné l’appel, officiellement émis par la victime pour signaler son absence. Après avoir décelé que la situation était plus que tendue, cette collègue a alerté les secours.
“Tout va bien”, affirme le suspect aux pompiers
Les pompiers ont commencé par frapper à la porte, sans obtenir de réponse. Ils ont ensuite levé le volet roulant et découvert le quinquagénaire. Si celui-ci leur a alors dit “tout va bien”, les cris de la femme ont eu tôt fait de leur faire réaliser ce mensonge. L’individu, déjà connu des services de police, a été interpellé et placé en garde à vue. Il a tenté de minimiser les faits en n’avouant qu’avoir posé la main sur la bouche de la femme. La victime, qui a déposé plainte, s’est vu prescrire trois jours d’ITT. Déféré jeudi, l’homme devait être jugé vendredi devant le tribunal correctionnel de Nancy dans le cadre d’une comparution immédiate.