Alors que des premiers cas de variant Omicron ont été détectés dans plusieurs pays européens, la France est à son tour touchée. Le ministère de la Santé a annoncé dimanche 28 novembre au soir que huit cas "possibles" avaient pu être détectés, rapporte BFMTV. "Le séquençage des prélèvements de ces patients est priorisé ou en cours d'organisation afin de disposer d'une confirmation diagnostique dans les meilleurs délais", a détaillé la Direction générale de la Santé. Des mesures d'isolement concernant ces personnes ont d'ores te déjà été prises. Toujours selon BFMTV, mardi 30 novembre, un chercheur de l'Unité mixte de recherche processus infectieux en milieu insulaire tropical (PIMIT) a révélé qu'un cas positif avait été identifié sur l'île de la Réunion.

Il s'agirait d'un homme âgé de 53 ans qui voyageait au Mozambique et qui aurait fait escale en Afrique du Sud. Souffrant de "douleurs musculaires et de fatigue" selon le médecin, il a été placé à l'isolement. La France avait déjà décidé de prendre ses dispositions. Samedi 27 novembre, le ministère de la Santé a annoncé dans un communiqué à destination des soignants que tous les cas contacts de personnes testées positives à cette nouvelle souche du Covid-19 devraient s'isoler, et ce, même si elles sont complètement vaccinées, rapportent Franceinfo et 20 Minutes. "Toute personne contact à risque d'un cas possible ou d'un cas confirmé du variant B1.1.529, indépendamment de son statut vaccinal, doit être considérée comme 'contact à risque élevé' et doit ainsi être placée en quarantaine", précise le ministère dans son communiqué.

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En visite dans un centre de vaccination parisien ce dimanche, Olivier Véran a jugé "probable qu'Omicron circule déjà chez nous". "A date, il n'y a pas encore eu d'identification de ce type de variant sur le territoire national, mais c'est très probablement une question d'heures. Dès lors qu'il circule en Grande-Bretagne, en Italie, en Belgique, il est probable qu'il y ait déjà des cas en circulation" sur le territoire français, a-t-il déclaré.

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La direction générale de la santé (DGS) invite les soignants et les laboratoires à faire preuve d'une grande vigilance, en particulier lors de l'interrogatoire des personnes dépistées. Notamment en questionnant "sur un potentiel séjour à l’étranger dans les 14 jours précédant la date des symptômes ou du prélèvement ou sur un potentiel contact à risque avec une personne y ayant séjourné". Et plus précisément pour les personnes revenant d'Afrique du Sud, du Botswana, d'Eswatini, du Lesotho, du Mozambique, de Namibie et du Zimbabwe. "Une attention particulière doit être portée sur les territoires ultramarins de La Réunion et Mayotte qui sont en lien direct ou indirect avec ces pays", insistent par ailleurs les autorités sanitaires.

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Pour les personnes revenant de l'une de ces destinations et présentant des symptômes, la DGS préconise la réalisation d'un test PCR, et ce, même si elle a déjà réalisé un test antigénique. Un séquençage accéléré de tout prélèvement positif devra alors être réalisé pour déterminer s'il s'agit du variant B1.1.529. "Un contact-tracing renforcé sera réalisé par les CPAM pour tous les cas possibles et les ARS pour les cas confirmés", ajoute par ailleurs la DGS.