Covid-19 : le froid, le pire ennemi du masque

Le masque fait son retour en extérieur dans certains départements et la question se pose de son efficacité en ces temps de grand froid, relate le HuffPost.

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Froid et masque ne font pas bon ménage. 
Froid et masque ne font pas bon ménage.  © Arnaud Journois / MAXPPP / PHOTOPQR/LE PARISIEN/MAXPPP

Temps de lecture : 2 min

Après plus d’un an et demi de crise sanitaire, les Français ont pris l’habitude de respecter certains gestes barrières. Frotter ses mains avec du gel hydroalcoolique, garder ses distances dans les files d’attente, couvrir son nez et sa bouche… Alors que l’épidémie de Covid-19 reprend de la vigueur, le masque a d’ailleurs fait son retour dans tous les lieux publics clos, les écoles et en extérieur, dans certains départements de l’Hexagone. Pourtant, la question se pose de son efficacité contre le virus en cas de grand froid, relate le HuffPost, lundi 29 novembre.

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Avec les températures glaciales, avoir le nez qui coule ou respirer dans son masque provoque une certaine humidité. « Lorsque vous parlez et lorsque vous respirez, vous expulsez de l’air, plus précisément du dioxyde de carbone. Ça va rendre le masque poreux et il va donc être moins efficace », a expliqué le Dr Jimmy Mohamed, médecin généraliste et chroniqueur sur France 5, au cours d’un entretien à Europe 1. D’après l’Association française de normalisation (Afnor), l’efficacité des masques chirurgicaux ou en tissu se mesure à l’électricité statique des fibres. Celles-ci jouent en effet le rôle de barrière pour empêcher les postillons de se propager dans l’air. « Or, si le masque est mouillé, l’électricité statique disparaît et les gouttelettes passent plus facilement », explique l’organisme dans ses recommandations.

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Gare aux intempéries

Outre le froid, la pluie est également un facteur fragilisant les masques. Gare aux averses qui pourraient mouiller le tissu et réduire significativement son efficacité. D’autant qu’un masque humide aura tendance à davantage irriter la peau. L’idéal, en cas d’intempéries, est d’avoir à portée de main son parapluie ou un masque propre de rechange, conservé dans un sac hermétique. Après utilisation, les masques chirurgicaux à usage unique doivent être jetés. Pour autant, selon une étude du CNRS, ceux-ci pourraient en réalité être lavés jusqu’à dix fois sans perdre leur pouvoir filtrant. Le plus simple reste de se fier à son aspect général : s’il est abîmé, pelucheux ou s’il tient mal autour du visage, il est grand temps de le mettre à la poubelle.

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Commentaires (12)

  • Jean-Louis

    ... Puisque la respiration est le puisage d'un comburant (l'Oxygène) nécessaire à la réduction de nos hydrocarbures pour en tirer une énergie de motricité...

    ... Une combustion qui produit toujours de la vapeur d'eau ainsi que du CO2, et indépendamment du type de temps...

    Les sportifs le savent tous, et font toujours des réserves d'eau, dont beaucoup au cours de leurs entraînements et compétitions ont abandonné le port du masque pour des raisons qui sont dites ici, mais surtout pour le remplissage à pleins poumons...

    ... Cela sans que ceux-ci sachent qu'il y aurait intérêt à le porter en certaines circonstances, pour justement réaspirer le CO2 produit et ainsi en permettre la saturation dans la circulation sanguine, une saturation facilitant la fixation du calcium, potassium, avec suppression rapide des crampes et autres tétanies ligamenteuses...

  • AM2B

    L'UFC Que choisir a réalisé des tests en 2020 sur les masques chirurgicaux et en 2021 sur les FPP2. On peut effectivement les laver 10 fois à 60 C°. De sacrées économies à la clé et autant de déchets polluants en moins ! Et ce dernier point n'est absolument pas négligeable au vu de l'incivisme révoltant de ceux qui jettent leur masque usagé partout. Il existe bien un embryon de filière de recyclage, mais il faudra des années avant qu'elle se généralise.
    Malheureusement je doute fort que les sagouins qui se débarrassent sans vergogne de leur masque dans la rue prennent la peine de les laver, surtout depuis que les prix sont redescendus au niveau de 2019.
    Ceci dit, il est évident qu'un masque humide doit absolument être changé, même si l'on atteint pas les 4 h de port.
    Le fait de pouvoir laver les FPP2 (ce qui ne concerne PAS les soignants pour qui l'usage unique reste de rigueur) est intéressant pour les personnes fragiles, car leur coût reste élevé.
    L'obligation du port du masque en extérieur relève plus d'un phénomène d'ouverture du parapluie de la part des autorités. Toutefois, il est certainement justifié quand il y a de grandes concentrations de population dans certains lieux, d'autant plus que l'on constate que le respect des gestes barrières a été allègrement jeté par dessus les moulins. Après tous les mensonges et incohérences de ce gouvernement depuis le début de la crise sanitaire, il est invraisemblable que nos concitoyens aient avalé la fable "Faites-vous vacciner pour retrouver une vie normale ! "

  • POURSUIVEUR

    Parce que certains continuent à penser que le masque est efficace en extérieur ? (contre une éventuelle amende efficace à 100%, mais contre le COVID... Je n'en sais rien !)