Le Quotidien Indépendant Luxembourgeois
La ministre de la Famille, Corinne Cahen, qui a dû quitter son domicile samedi sur les conseils de la police venue sonner à sa porte. Une expérience traumatisante, mais qui la motive encore plus à poursuivre ses combats.
«C’est quand on est dans une telle situation qu’on s’aperçoit qu’il y a encore des choses à faire. Je n’abandonne pas ! », lâche la ministre de la Famille et de l’Intégration et ministre à la Grande Région, Corinne Cahen, jointe hier par téléphone. Samedi, elle a dû fuir son domicile sur les conseils de policiers venus sonner à sa porte en fin d’après-midi.
Elle en a fait part sur les réseaux sociaux où elle a expliqué avoir dû quitter sa maison de Bonnevoie avec ses enfants face à la menace des manifestants qui étaient passés chez Xavier Bettel, le Premier ministre, quelques instants auparavant, dans le même quartier. La tête haute et la motivation intacte, elle a annoncé vouloir continuer à se battre pour la liberté, la justice et la sécurité de chacun. Les manifestants ne parviendront pas à la déstabiliser et à la faire renoncer, prévient-elle.
« Ils étaient venus chez moi la semaine dernière, il n’y avait personne à la maison à 8 h du matin, les filles étaient à l’école et moi au bureau. Ils avaient publié sur le réseau Telegram les adresses de Xavier Bettel et la mienne et annoncé qu’ils viendraient. Je pensais à des rigolos. », témoigne Corinne Cahen.
Une haie de policiers
Ce samedi, la ministre était chez elle en train de préparer le dîner quand elle a reçu une avalanche de messages d’amis qui lui disaient de faire attention parce que les manifestants étaient passés chez Xavier Bettel.
« Ils m’ont envoyé des vidéos et j’étais choquée par les images qui défilaient sous mes yeux », raconte-t-elle. Elle a aussitôt appelé la police qui lui a conseillé de rester chez elle avec ses enfants et de ne pas sortir. « J’attendais ma deuxième fille qui n’étais pas encore rentrée. Quand j’ai entendu la sonnerie de la porte d’entrée j’ai pensé que c’était elle et mon aînée est allée ouvrir. Quand elle a vu les hommes en uniforme elle a été effrayée », poursuit-elle.
C’était finalement la police qui venait lui demander de quitter son domicile avec ses enfants et sur le champ. Pour leur sécurité. Heureusement, la cadette est arrivée deux minutes plus tard si bien que la ministre a pu emmener ses deux enfants avec elle. «Cela fait un drôle d’effet de sortir la voiture du garage devant une haie de policiers», dit-elle encore secouée par les événements de la veille.
La ministre est partie avec ses deux filles pour revenir une heure et demie plus tard, quand le danger était écarté. « Je les ai observés de loin, le groupe a fini par se dissoudre », témoigne la ministre. Elle n’est pas dupe et comprend bien que les manifestants ont visé un premier ministre homosexuel et une ministre de confession juive, des cibles pour les représentants d’extrême droite en bonne place dans les rangs des manifestants.
Geneviève Montaigu
La colère n’est pas bonne conseillère.
Le système de santé a ses limites.
Waw, propos dignes d’un film à sensation!
“Elle n’est pas dupe…” là il faut arrêter de fabuler et reconnaître le but de ces rassemblements. Le fait de ne pas vouloir accepter les règles strictes et sans réel sens sanitaire aux yeux d’une partie du peuple luxembourgeois n’a absolument rien à voir avec la vie privée de nos politiciens!!!
Rien que le fait de faire allusion à ces traits spécifiques de la vie privée de deux ministres est pitoyable! Ce que les ministres font de leur vie privée n’intéresse personne. Par contre, ce qu’ils décident de faire subir aux citoyens est grave et malheureux.
Elle n’ a pas de mari, seule avec les gosses?
Il lui est rien arrivé, mais elle peut jouer la victime, pour faire oublier tous ses autres scandales ! Journaliste pur et dur.
Les personnes agées infectées au covid dans leur maison de retraite ont aussi dû fuir leur domicile! A la clinique et à la morgue . Des centaines de victimes innocentes par Cahen irresponsable!!!