Pointée par la droite et le gouvernement, la dette abyssale de la ville de Paris entache le bilan d’Anne Hidalgo
RÉCIT - À moins de cinq mois de l’élection présidentielle, il s’agit, à droite, d’alerter sur une situation locale à la résonance nationale.
Le sujet pourrait bien se transformer en boulet au pied d’Anne Hidalgo. Depuis plusieurs années, les élus de la droite parisienne reprochent à l’édile d’avoir endetté la capitale. L’enjeu est technique: depuis 2016, la ville profite d’une dérogation de l’État lui permettant de demander à ses bailleurs sociaux la totalité des loyers dus sur plusieurs dizaines d’années. Mais l’opposition accuse la socialiste d’avoir profité de ce régime d’exception pour creuser ses dépenses.
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Au mois de novembre, la maire LR du 7e arrondissement, Rachida Dati, a décidé de tirer la sonnette d’alarme une énième fois. En rédigeant une série de courriers, l’édile a directement réclamé à Bercy d’envisager une «mise sous tutelle budgétaire» de la ville. C’est donc avec satisfaction que les membres du groupe Changer Paris - qui rassemble Les Républicains, les centristes et indépendants - ont récemment découvert la réponse de l’État.
C’est un bilan qu’il va falloir qu’elle assume à la fois devant les Parisiens, mais aussi devant les Français. Les chiffres ne trompent pas. La dégradation de la ville est perçue par tout le monde
Un acteur de la capitale
Le 25 novembre, les ministres Olivier Dussopt (Comptes publics) et Jacqueline Gourault…
robert privas
le
c'est un mystère que pour eux.......
Marc Winkler
le
Que pense Mr B. Delanoë de la campagne électorale ... c'est un mystère.
Dularge
le
Les socialos dépensent l'argent des autres et celui qu'ils n'ont pas pour satisfaire leurs électeurs. Macron aussi d'ailleurs . C'est ce qui les rapproche