L'influence de l’orbite terrestre sur l’évolution biologique

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Une analyse de l’évolution des planctons sur 2,8 millions d'années d'évolution, et autres actualités scientifiques

Selon une étude parue hier dans la revue « Nature », l’orbite fluctuante de notre planète aurait une influence sur l’évolution biologique.

L’orbite de la Terre est variable : tous les 405.000 ans, elle s’étire et devient plus elliptique. On sait que cette excentricité orbitale influence les cycles climatiques, mais ses effets sur la vie sur Terre sont mal connus... Une équipe française a étudié les variations de taille et de forme de fossiles de planctons au cours du temps. Aujourd’hui, les planctons jouent un rôle majeur pour le climat et pour la chimie des océans et certains d’entre eux, comme les coccolithophores, ont la particularité de former de petites plaques en calcaire : des coccolithes, qui se sédimentent au fond des océans. Ils nous renseignent aussi sur l’évolution de ces espèces, sur des millions et des millions d’années. Ces chercheurs ont donc analysé des carottes sédimentaires et leur 9 millions de coccolithes. Grâce à une IA, ils ont découvert que l’explosion évolutive de nouvelles espèces avait lieu de manière cyclique sur des cycles de 400.000 ans, soit le rythme de l’excentricité de l’orbite terrestre.  

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Clara Bolton est chercheuse CNRS au laboratoire CEREG à Aix Marseille et co-autrice de cette étude.

LA_METHODE_SCIENTIFIQUE - JDS Clara Bolton

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VIH : bientôt un nouvelle bithérapie injectable tous les deux mois

Un nouveau traitement pour certains patients séropositifs sera prochainement disponible en France. Il s'agit d'un traitement pour alléger le quotidien des patients et pour ne plus prendre de médicaments tous les jours. Il s’agit d’une bithérapie injectable tous les deux mois avec deux antirétroviraux : une injection de cabotégravir et une de rilpivirine. Des essais cliniques ont montré que pour contrôler la charge virale des patients, cela fonctionnait aussi bien que la prise quotidienne de comprimés. Tous les patients ne sont pas éligibles ; en effet, il faut être sous traitement depuis un certain temps. Cette bithérapie a été autorisée par l’Union Européenne, et l’assurance maladie devrait arbitrer sur sa prescription et sur son remboursement à 100% dans les prochaines semaines. 

Un prototype de propulsion électro-aérodynamique  

Une étude parue dans la revue « Nature » décrit le premier avion à propulsion à semi-conducteur. Comme dans Star Trek, les chercheurs du MIT estiment que l’avenir de l’aviation n’est plus dans les hélices ni dans les turbines, qui sont alimentées par des carburants et des énergies fossiles. L’aviation de demain repose sur « l'électro-aérodynamique ». Les chercheurs ont fait voler un petit prototype de 5 mètres, aussi lourd qu’un chihuahua, avec un système de propulsion à semi-conducteurs, dans lequel les forces électriques accélèrent les ions pour produire un vent ionique qui donne à l'avion une propulsion. Ce dispositif silencieux et sous batterie est une preuve de concept. 

La plus ancienne trace de savate

Enfin, selon une étude parue dans la revue « Scientific Reports », nous avons découvert la plus ancienne trace de savate. Difficile de retrouver les traces de l’origine des vêtements ou des chaussures dans les archives archéologiques du Paléolithique. Pourtant, des chercheurs du CNRS ont découvert, dans la grotte de Cussac, des empreintes de pas conservées dans les sédiments de la grotte : trois pieds gauches et quatre pieds droits. Ces empreintes sont vieilles de 30.000 ans et ne peuvent être que des traces de pieds chaussés. Différentes expériences ont montré que si les pieds avaient été nus, les traces des orteils et de la voûte plantaire seraient plus marquées, et l’empreinte serait plus profonde. Les habitants de Cussac portaient très probablement des chaussures lorsqu'ils se déplaçaient dans leur grotte.

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