La Corée du Nord continue à pratiquer des exécutions publiques mais s’efforce désormais de les rendre invisibles au monde extérieur, a rapporté une organisation basée à Séoul, qui suggère que Pyongyang se soucie davantage de son image à l’étranger.
Cette organisation, Transitional Justice Working Group (TJWG), a analysé des images satellite et recueilli 442 témoignages concernant 23 personnes fusillées ou pendues en public depuis l’arrivée au pouvoir de Kim Jong Un en décembre 2011.
Des transfuges nord-coréens ont raconté que ces exécutions s’étaient déroulées sur des sites étroitement surveillés, les autorités faisant le maximum pour empêcher toute information de filtrer à l’extérieur, selon un rapport de TJWG publié mercredi.
"Ces dernières années, la Corée du Nord semble choisir de façon stratégique des sites éloignés des zones frontalières pour procéder à ces exécutions", indique cette organisation de défense des droits humains.