Des gens se sont introduits dans mon bureau et sont en train de me menacer
Très vite, Diana Sosoaca se montre fidèle à elle-même, souligne le taux de mortalité très bas et parle de nouveau procès de Nuremberg à venir pour ceux, autorités comprises, qui poussent les gens à se faire vacciner. Devant ce parallèle douteux avec l’histoire sombre de l’humanité, la journaliste tente de recentrer l’interview sur le concret. Rien n’y fait, la situation se crispe. La sénatrice demande alors à l’équipe italienne de s’en aller, avant de se raviser, de se lever et d’enfermer les journalistes. Dans la foulée, l’élue appelle la police : " Je suis la sénatrice Sosoaca, je vous demande de l’aide parce que des gens se sont introduits dans mon bureau et sont en train de me menacer."
Fouillez-les, ils ont sans doute volé des choses
Dans le tumulte, la journaliste de la RAI, habituée aux zones de guerre, réussit à sortir tandis que son équipe reste enfermée à l’intérieur. Convaincue de pouvoir expliquer la situation réelle à la police, c’est l’incompréhension lorsqu’elle se rend compte que ceux-ci ne l’écoutent pas. Pire, de retour à l’intérieur, Lucia Goracci est malmenée et essuie des coups de la part du mari de la sénatrice bien décidé à leur faire effacer leurs images. Un souhait, presque un ordre, réitéré par la sénatrice Sosoaca lorsque la police embarque la troupe et les emmène vers le commissariat : "Fouillez-les, ils ont sans doute volé des choses, et effacez toutes les images."
Au poste, les menaces continuent mais les journalistes sont bien décidés à faire valoir leurs droits. Ils refusent de céder à la pression, d’effacer leurs images, la seule preuve de ce qui s’est réellement passé. Lucia Goracci réussit finalement à joindre l’ambassade d’Italie. Huit heures plus tard, la troupe de journalistes est enfin libre. Libre de raconter ce qui s’est passé, images à l’appui.