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Présidentielle 2022 : quels sont les candidats les plus suivis sur les réseaux sociaux ?

Twitter, Facebook, TikTok ou encore LinkedIn, la campagne des candidats à la présidentielle se joue aussi sur les réseaux sociaux. Retrouvez l'influence des candidats sur chaque réseau dans cet article mis à jour quotidiennement

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Par Jules Grandin, Tom Février

Publié le 18 déc. 2021 à 12:05Mis à jour le 24 janv. 2022 à 15:32

Peut-on faire campagne sans réseaux sociaux ? On ne dirait pas. Présents sur la majorité des plateformes et titulaires de comptes certifiés, les candidats à la prochaine présidentielle peuvent fidéliser d'importantes communautés, pour diffuser leur programme, leurs idées, ou simplement tenter de faire grossir leur nombre d'abonnés pour augmenter la portée de leurs « posts ».

Aux Echos, nous avons développé un petit programme qui vient chaque jour aspirer le nombre d'abonnés de chaque candidat(e) déclaré(e) sur chacune des plateformes sur lesquelles elle ou il est présent. Qui domine le classement, qui est lanterne rouge ? Qui a la meilleure dynamique de progression ? Réponse dans cet article mis à jour automatiquement de manière quotidienne.

Facebook, incontournable

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Le premier réseau à s'être durablement installé dans nos vies, depuis septembre 2007 en France. Son influence sur la politique n'a plus à être démontrée, que ce soit en bien (son rôle dans les « printemps arabes ») ou en mal (la désinformation ayant mené à l'attaque du Capitole le 6 janvier 2021). En France, Facebook s'est révélé l'un des leviers les plus importants dans la mise en place du mouvement des « gilets jaunes », par le biais de groupes de soutien et de vidéos postées par les utilisateurs.

Twitter, élitiste

Le réseau aux messages de 280 caractères maximum (140 jusqu'en septembre 2017) a su séduire la classe politique, qui y est massivement présente et active. Ce réseau, très utilisé aussi par les journalistes, n'est que le 5e de France avec 12 millions d'utilisateurs, loin des 40 millions de Facebook, mais sa viralité et la vitesse de propagation de l'actualité n'a que peu d'équivalents. C'est aussi le réseau des piques et des « petites phrases », des moqueries et des mèmes. La communication peut y être moins sérieuse que sur les autres réseaux comme Facebook ou LinkedIn par exemple. Tous les candidats à la présidentielle y sont présents et y ont, pour la plupart, leur record de nombre de soutiens.

TikTok, le petit nouveau

Le petit dernier des réseaux sociaux incontournables permet de tourner, d'éditer et de publier des vidéos courtes sur sa plateforme. Il a été largement investi par les candidats à la présidentielle , attirés par la promesse d'un public plus jeune - plus de la moitié des utilisateurs de la plateforme a moins de 30 ans, environ un tiers a moins de 17 ans. Comme sur Twitter, le ton y est plus décomplexé, même si le message politique reste le même.

Instagram, luxe, calme et volupté

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Le réseau, propriété de Facebook, est uniquement axé autour de photographies à l'esthétique léchée, notamment permise par les nombreux filtres proposés par l'application. Les candidats y sont présents comme par obligation et y diffusent leur communication dans son aspect le plus traditionnel : des photos tout sourire, des visites (tout sourire), des invitations sur les plateaux (tout sourire, également). Avec, en bonus, des chats . Beaucoup de chats . Et des chiens . Bref, du mignon. D'autres candidats l'utilisent comme une plateforme plus classique, en y postant des visuels de promotion, comme Jean-Luc Mélenchon ou Yannick Jadot.

LinkedIn, le professionnel

Un des seuls réseaux sociaux professionnels à avoir réussi à conquérir un large public, LinkedIn est fort d'une vingtaine de millions de membres en France, essentiellement présents pour promouvoir leur entreprise ou pour mettre à jour leur CV. C'est l'opposé exact de Twitter ou TikTok, un réseau ou le sérieux et le professionnalisme priment.

YouTube, pas facile

Les youtubeurs sont les premiers exemples des stars des réseaux sociaux ayant pu concrétiser leur influence dans le monde réel. Forcément, cela attire les politiques : quel candidat n'aimerait pas avoir une chaîne YouTube ultra-suivie, sur laquelle il peut s'exprimer sans aucune contrainte ni limitation de temps de parole ? Pourtant, les candidats peinent à y percer, peut-être parce qu'ils ont des difficultés à capter l'esthétique de la plateforme. Le seul à être couronné de succès est Jean-Luc Mélenchon, avec une chaîne très suivie.

Pour les autres, c'est service minimum, voire pire performance sur l'ensemble de leurs réseaux (moins de 100 abonnés aux chaînes YouTube d'Anne Hidalgo ou d'Arnaud Montebourg en décembre 2021, par exemple). A noter cependant la percée d'Eric Zemmour, qui a annoncé sa candidature le 30 septembre 2021 sur sa chaîne YouTube - une première pour un candidat à la présidentielle.

Twitch, Mélenchon quasi-seul en scène

Récemment rejoint par Yannick Jadot, Jean-Luc Mélenchon était jusque là le seul à s'être lancé sur cette plateforme de streaming, surtout utilisée par les joueurs de jeux vidéo pour retransmettre leurs parties en direct. Si l'impact de ce réseau est indéniable, la majorité des candidates et candidats n'a même pas tenté de s'y faire un nom. Pourtant, certains journalistes, comme Samuel Etienne, ont réussi à y fédérer une très large communauté.

Jules Grandin

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