La stratégie du gouvernement est on ne peut plus claire pour faire face au Covid-19 : la vaccination. Le mot est sur les lèvres de tous les membres de l'exécutif depuis plusieurs semaines désormais, et c'est ce qu'a répété Olivier Véran dans un entretien accordé au Journal du dimanche en mettant une fois de plus la pression sur les non-vaccinés. Alors que le projet de loi sur le pass vaccinal sera examiné dès ce lundi devant l'Assemblée nationale, et devrait entrer en vigueur autour du 15 janvier, la validité du pass va évoluer, a-t-il concédé. Ainsi, jusqu'au 15 janvier, les deux doses sont toujours valables dans le schéma vaccinal (sauf pour les plus de 65 ans, qui doivent avoir reçu leur rappel depuis le 15 décembre).

Dès le 15 janvier prévaudra encore la règle des sept mois entre la deuxième et la troisième dose pour les plus de 18 ans. Mais, dès le 15 février, tout va changer, annonce le ministre de la Santé. S'il faut "laisser à chacun le temps de faire son rappel", Olivier Véran explique qu'il "faudra l'effectuer quatre mois – et non plus sept – après sa deuxième dose pour avoir un schéma vaccinal complet". Olivier Véran rappelle que, si une personne est infectée au cours de ce parcours, "cela équivaudra à une injection".

La suite sous cette publicité
Publicité
La suite sous cette publicité
Publicité

>> A lire aussi - Covid-19 : vers un pic épidémique à la mi-janvier ?

Dernière vague ?

Ce changement de calendrier vise à accélérer l'administration des doses de rappel, depuis aussi que le gouvernement a réduit à trois mois le délai avant l'ouverture du rappel vaccinal. "Quarante-cinq millions de Français sont désormais éligibles. Environ 15 millions ont déjà reçu leur dose de rappel", avance Olivier Véran, qui fixe "l'objectif collectif le plus ambitieux de l'histoire de la vaccination dans notre pays". Il veut ainsi atteindre en cinq semaines 25 millions d'injections, "soit 5 millions d'injections par semaine".

Y aura-t-il pour autant assez de doses d'ici là ? Oui, selon le ministre de la Santé, qui évoque la réception de 13 millions de doses Pfizer et de 25 millions de doses de rappel de Moderna. "À côté des centres de vaccination, des pharmaciens, des médecins de ville et des sages-femmes, nous allons encore accroître notre effort avec le renfort des pompiers, des militaires, des associations de sécurité civile, des secouristes", assure-t-il. Olivier Véran a aussi laissé entendre que "cette cinquième vague sera peut-être la dernière, tant le variant Omicron est contagieux".

>> A lire aussi - Covid-19 : durée, conditions... le gouvernement dévoile des règles allégées pour les personnes positives et cas contact