Agroalimentation : se former au bien-être animal devient obligatoire dans les élevages de volailles et de porcs

  • Les élevages de porcs et de volailles devront nommer un "référent" dédié au bien être animal.
    Les élevages de porcs et de volailles devront nommer un "référent" dédié au bien être animal. AFP
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Robin Serradeil avec AFP

l'essentiel À partir du 1er janvier 2022, les élevages d'animaux domestiques et d'animaux sauvages devront désigner un référent "en charge du bien-être animal". Celui-ci devra recevoir une formation spécifique dans le bien-être animal. 

Tous les élevages français de porcs et de volailles devront prochainement compter un référent "bien-être animal" tenu de suivre une formation attestant de l'acquisition de connaissances en la matière, selon un arrêté publié mercredi au Journal officiel. "À compter du 1er janvier 2022, tous les élevages d'animaux domestiques (animaux de rente, de compagnie, équidés) et d'animaux sauvages apprivoisés ou tenus en captivité devront désigner un référent en charge du bien-être animal", précise le ministère de l'Agriculture dans un communiqué.

Selon l'arrêté, "le référent 'bien-être animal' peut être le responsable d'élevage lui-même ou une personne qu'il désigne au sein de son personnel".

Engagement dans les "transitions"

Dans le cas des élevages de porcs et de volailles, ce référent devra suivre une formation spécifique. "Les référents désignés au sein des élevages de porcs ou de volailles auront six mois à compter du 1er janvier 2022 pour entamer le parcours de formation, et disposeront de 18 mois pour l'achever", indique le ministère, selon lequel "certaines formations suivies antérieurement pourront être reconnues au titre du parcours de formation".

"Dans les autres filières (bovines, ovines...) non couvertes à ce jour par l'obligation, une formation au bien-être animal pourra être suivie de manière volontaire par les référents", est-il ajouté dans le communiqué. "Contre ceux qui voudraient jeter l'opprobre sur toute une profession au mépris des réalités des pratiques, le monde de l'élevage nous montre une nouvelle fois qu'il est pleinement engagé dans les transitions", affirme le ministre Julien Denormandie, cité dans le communiqué.

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Les commentaires (19)
SunKris Il y a 2 années Le 30/12/2021 à 10:56

Photo volée d'un conseil des ministres ?

Marcus Il y a 2 années Le 30/12/2021 à 08:28

Formation illusoire, il faut simplement interdire tous les élevages en batteries ou cages pour tous les animaux à qui on impose souffrance et conditions de vies indignes ! Les élevages en plein air offrent une meilleure qualité de la production.

jrlindigné Il y a 2 années Le 30/12/2021 à 06:39

Les agriculteurs non pas besoin d'un référent, ils sont tout a fait capable de très bien s'occuper de leurs animaux.
La secte L214 fait beaucoup de mal aux agriculteurs.
Bientôt la France ne comptera plus d'agriculteur et devra tout acheter dans les pays qui ne soucis guère du bien être animal.

carouleçaroule Il y a 2 années Le 30/12/2021 à 09:19

La secte Fnsea fait beaucoup de mal à l'agriculture.