L’Italie interdit les élevages d’animaux à fourrure

Les fermes à fourrure encore actives ont six mois pour fermer. Le gouvernement a prévu trois millions d’euros pour les indemniser.

Publié le |Mis à jour le |Pour information, cet article a été écrit il y a 2 ans.

Exit la cruauté, le Made in Italy se fera désormais sans fourrure. Le Parlement italien a décidé d’interdire l’élevage, la reproduction en captivité et la mise à mort des espèces animales dont la fourrure est récoltée pour être commercialisée, à compter du 1er janvier 2022. Les fermes à fourrures actives sur le territoire ont six mois pour fermer. En adoptant cette mesure forte, l’Italie sera le 16e pays européen à bannir les fermes à fourrure.

Le Parlement italien a décidé de mettre un terme à l’élevage d’animaux à fourrure dans tout le pays. Voté la semaine dernière par le Sénat, un amendement à la loi budgétaire prévoit l’interdiction de l’élevage, de la reproduction en captivité et de la mise à mort des renards, des visons, des chinchillas, des ratons laveurs et de toute autre espèce dont la fourrure est obtenue, à compter du 1er janvier 2022. Dès lors, aucune nouvelle exploitation d’élevage ne pourra voir le jour en 2022 et les élevages déjà installés ont jusqu’au 30 juin 2022 pour s’adapter, rapporte Le Parisien.

« Il existe des raisons économiques, environnementales, de santé publique et bien sûr de bien-être animal très claires pour fermer et interdire les fermes à fourrure », a déclaré la directrice de la Humane Society International en Italie, Martina Pluda, peut-on lire dans un communiqué de Humane Society International. « Le vote d’aujourd’hui reconnaît que l’autorisation de l’élevage massif d’animaux sauvages pour la mode de la fourrure frivole représente un risque pour les animaux et les personnes qui ne peut être justifié par les avantages économiques limités qu’il offre à une petite minorité de personnes impliquées dans cette industrie cruelle. »

Pour faciliter la transition, la nouvelle mesure prévoit une compensation de 3 millions d’euros du ministère de l’agriculture pour indemniser les structures encore en activité.

La fourrure boycottée par les grands noms de la mode

Plusieurs pays européens ont déjà pris des mesures similaires comme l’Autriche, la Belgique, la Norvège ou encore les Pays-Bas. En France, le vote définitif de la loi contre la maltraitance animale a interdit l’élevage de visons en novembre dernier. Après l’approbation définitive de la résolution par le Parlement, l’Italie deviendra ainsi le 16e pays européen à interdire l’élevage d’animaux à fourrure.

La décision italienne intervient après une série d’annonces venant de grands noms du monde de la mode dont Valentino, Armani, Versace, Prada ou Furla, qui ont déjà cessé d’utiliser de la fourrure animale dans leurs créations et défilés. Par ailleurs, le magazine Elle avait annoncé début décembre que la fourrure serait également bannie de ses pages. « La présence de fourrure dans nos pages et sur nos supports numériques n’est plus en phase avec nos valeurs, ni avec celles de nos lecteurs », avait dit Valeria Bessolo Llopiz, vice-présidente et directrice internationale de la publication citée par Le Parisien.

Comme quoi, en Italie comme ailleurs, la fourrure n’a plus bonne presse.

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