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33 millions de cellulaires tracés par la santé publique pendant le confinement

bloc cellulaire
Photo Fotolia


L'Agence de la santé publique du Canada a admis, la semaine dernière, avoir eu accès aux données de localisation de 33 millions d'appareils mobiles pendant le confinement. 

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«En raison de l'urgence de la pandémie, l'Agence de la santé publique du Canada (ASPC) a collecté et utilisé des données mobiles, telles que des données de localisation de tour cellulaire, tout au long de la réponse à la COVID-19», a déclaré un porte-parole de l’ASPC au «National Post».

En mars dernier, l'Agence a attribué un contrat au programme Les données au service du bien commun mis sur pied par Telus pour fournir des «données anonymisées et agrégées» afin de «comprendre les liens possibles entre les mouvements de populations au Canada et la propagation de la COVID-19», a-t-il précisé.

«Depuis avril 2020, en réponse à la pandémie de COVID-19, les autorités sanitaires et des chercheurs universitaires se servent de données soigneusement dépersonnalisées et d’analyses poussées provenant de la plateforme Insights de TELUS pour aider à freiner la propagation du virus sans porter atteinte à la vie privée des Canadiens», explique d’ailleurs l’entreprise de télécommunications sur son site internet, en plaidant que ces données «jouent un rôle crucial pour aider les décideurs des secteurs privé et public à gérer plus efficacement la pandémie actuelle et celles à venir».

Le contrat entre l’ASPC et Telus a expiré en octobre, si bien que l’Agence n'a plus accès aux données de localisation, a ajouté le porte-parole.

Les données amassées servaient notamment à alimenter la plateforme TendanceCOVID du gouvernement fédéral, qui permet aux utilisateurs d’avoir eu aperçu de la virulence de la pandémie dans leur région, mais aussi de la mobilité des citoyens.

Le contrat entre l’ASPC et Telus a expiré en octobre, si bien que l’Agence n'a plus accès aux données de localisation, a ajouté le porte-parole.

Malgré tout, l’ASPC prévoit continuer à suivre les mouvements de population au cours des cinq prochaines années, que ce soit en lien avec la COVID-19 ou d’autres études médicales, que ce soit sur des maladies infectieuses, sur des pathologies chroniques ou en matière de santé mentale.

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