CONTAMINATIONSEn Pays-de-la-Loire, l’épidémie s’envole à des « sommets stratosphériques »

Coronavirus en Pays-de-la-Loire : L’épidémie s’envole à des « sommets stratosphériques » selon l’ARS

CONTAMINATIONSLe taux de positivité approche désormais les 40% en Pays-de-la-Loire. Seule une région française ferait pire. Heureusement, le nombre de malades en réanimation n'augmente pas
Un test rapide antigénique pour détecter le Covid-19.
Un test rapide antigénique pour détecter le Covid-19. - Robert Michael/AP/SIPA / Pixpalace
Frédéric Brenon

Frédéric Brenon

Mais quand est-ce que la courbe épidémique s’inversera ? En Pays-de-la-Loire, les chiffres du Covid-19 continuent de s’affoler. Le taux d’incidence régional dépasse ainsi 4.200 cas pour 100.000 habitants, selon les dernières données de l’agence régionale de santé (ARS). Aucune région française ne ferait pire, hormis l’Auvergne-Rhône-Alpes, d’après l’agence. « On atteint des sommets stratosphériques. Et on ne sait pas jusqu’où on peut aller », reconnaît Jean-Jacques Coiplet, directeur de l’ARS des Pays-de-la-Loire. « Rappelez-vous, il y a encore trois mois, on était à des taux d’incidence de 60 », ajoute-t-il.

Le taux de positivité des dépistages avoisine désormais 40 %. Plus d’une personne sur trois se présentant à un test antigénique ou PCR hérite donc d'un résultat positif. Tous les départements de la région sont logés à la même enseigne, la situation de la Sarthe étant un tout petit peu moins préoccupante.

Des ravages à l’école

Le nombre d’hospitalisations continue également d’augmenter. Mais pas celui des malades en réanimation (103 actuellement), qui est stable. « Heureusement il y a un décrochage des formes graves avec le variant Omicron », se réjouit l’ARS.

Même s’ils ne souffrent le plus souvent que de symptômes modérés, les enfants non vaccinés sont particulièrement touchés par les contaminations. Pas moins de 1.246 classes sont ainsi fermées dans l’académie de Nantes, soit une classe sur 12 en moyenne. « C’est un chiffre qui a doublé en dix jours. Le premier degré [maternelle et élémentaire] est le plus perturbé », relève le recteur de l’académie, Wiliam Marois.

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