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Sondage de la présidentielle : Candidats de gauche, mention passables moins

Christiane Taubira lors de la soirée d'annonce des résultats de la primaire populaire le 30 janvier 2022.
Christiane Taubira lors de la soirée d'annonce des résultats de la primaire populaire le 30 janvier 2022. © ISA HARSIN/SIPA
Bruno Jeudy , Mis à jour le

S’il est encore trop tôt pour évaluer l’effet de la primaire populaire sur Christiane Taubira, les candidats de gauche sont toujours à la peine dans notre enquête quotidienne #LaPrésidentielleEnTempsRéeel Ifop-Fiducial pour Paris Match/LCI/Sud-Radio.

Plus ça va, moins ça va pour la gauche. Au lendemain des résultats de la primaire populaire, l’effet est encore invisible. Seul un échantillon de 500 personnes parmi celles interrogées par l’Ifop a été exposé aux résultats de cette initiative citoyenne remportée par Christiane Taubira . Pour l’heure, l’ancienne ministre reste stable avec 4% des intentions de vote ce qui la place entre l’écologiste Yannick Jadot (5%) et la socialiste Anne Hidalgo (0,5%), à bonne distance de Jean-Luc Mélenchon. L’Insoumis mène toujours le peloton de la gauche avec un modeste 9,5%. Bref, tout le monde se débat loin de la première place occupée par Emmanuel Macron (24%, =).

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Finalement, cette situation morose pour la gauche profite seulement au communiste Fabien Roussel. Le patron du PCF et député du Nord n’en finit pas d’étonner et de secouer la gauche. Il grappille 0,5% et monte à 3,5%. Certes, cela reste modeste mais ça prend des airs de révolution pour le parti installé Place du Colonel-Fabien à Paris. La dernière fois, que le PCF a présenté un candidat, c’était en 2007 et Marie-George Buffet avait recueilli moins de 2% des suffrages. Une bérézina qui a failli achever le communisme. En 2012 et 2017, le PCF a d’ailleurs préféré passer son tour et soutenir l’ancien socialiste Jean-Luc Mélenchon. Le franc-parler de Fabien Roussel paie. Sa volonté de coller aux aspirations des classes populaires avec ses sorties chocs sur la gastronomie françaises (ah ! le bon vin et le biftek) a contribué à le faire connaître. Il reste toutefois loin de pouvoir perturber le jeu électoral.

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Cela se resserre entre Le Pen et Pécresse

La deuxième place semble inaccessible aux différents candidats de gauche. L’écart se resserre entre Marine Le Pen (17,5%) en baisse d’un demi-point et Valérie Pécresse (16,5%). Le polémiste Eric Zemmour reste derrière en embuscade avec 13,5%. Là aussi, il faudra attendre pour voir si les ralliements enregistrés par le fondateur du parti « Reconquêtes ! » (notamment celui probable de Marion Maréchal) auront un effet. 

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