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Le Sénégal remporte la première CAN de son histoire face à l'Egypte

Les Lions de la Teranga ont remporté dimanche la finale de la Coupe d'Afrique des nations au terme d'une séance de tirs au but face à l'Egypte

Les joueurs sénéglais au stade d'Olembe à Yaoundé dimanche 6 février. — © CHARLY TRIBALLEAU / AFP
Les joueurs sénéglais au stade d'Olembe à Yaoundé dimanche 6 février. — © CHARLY TRIBALLEAU / AFP

Le Sénégal a remporté la CAN pour la première fois de son histoire. En finale à Yaoundé, Sadio Mané et ses coéquipiers se sont imposés face à l'Egypte après une séance de tirs au but (4-2), au bout d’une finale très fermée.

Le gardien sénégalais Edouard Mendy. — © CHARLY TRIBALLEAU / AFP
Le gardien sénégalais Edouard Mendy. — © CHARLY TRIBALLEAU / AFP

Le Sénégal l’attendait depuis si longtemps. Après deux tentatives malheureuses en 2002 et 2019, les joueurs de la «Teranga», ont enfin eu les nerfs solides, après 330 minutes de finales au total sans marquer le moindre but.

Mané, qui avait manqué un penalty à la 7e, s'est racheté en transformant le tir au but décisif. Il a remporté son duel dans le match avec Mohamed Salah, son coéquipier de Liverpool, qui perd sa deuxième finale après celle de 2017 (2-1 contre le Cameroun), et n’a même pas eu l’occasion de frapper, lui qui était placé en cinquième position.

L’Egypte fatiguée

Edouard Mendy s'est imposé comme le héros de cette finale en arrêrant un tir. Les Lions de la Terenga ont ainsi mis fin à 57 ans de malheur. Ils courraient après ce titre depuis leur première inscription en 1965, année aussi de leur première qualification. L’Égypte, arrivée épuisée par trois prolongations et un jour de récupération en moins, n’a pas remporté de huitième CAN. Les «Pharaons» ont défendu à l’arraché tout le match, pliant sans rompre sous la domination sénégalaise.

Lire aussi: Edouard Mendy, gardien et africain, la double peine?

La finale de 2019 avait mal commencé pour le Sénégal, avec un but gag de l’Algérie dès la deuxième minute. Cette fois les Lions ont raté un penalty, par Sadio Mané, arrêté par Gabaski (7e), pour une faute de Mohamed Abdelmonem sur Saliou Ciss.

Les exploits de Gabaski

Le gardien numéro deux de l’Egypte, titulaire depuis la blessure de Mohamed El Shenawy, a brillé dans l’exercice, il avait déjà fait la différence dans les deux séances de tirs au but gagnées par son équipe.

La victoire est méritée pour les Sénégalais, vainqueurs aux points. Ils ont dominé le match et se sont procuré quelques occasions, mais elles n’étaient pas assez tranchantes, à l’image de ces centres d’Ismaïla Sarr devant la ligne (19e, 23e), et Gabaski a tout sorti.

Le Marseillais Bamba Dieng a trouvé trois fois sur sa route dans la prolongation les gants du gardien du Zamalek (92e, 100e, 115e). Fatigué, isolé, Salah n’a pas souvent trompé la vigilance de ses défenseurs. Quand il l’a réussi et a visé la lucarne, Édouard Mendy a paré (42e). L’Égypte a pourtant eu une balle de hold-up, une frappe d’Ahmed Mostafa boxée par Mendy sous sa transversale (117e). Les deux équipes doivent se retrouver en mars pour l’affiche des barrages africains de la Coupe du monde au Qatar.