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Loir-et-Cher : un chasseur de 66 ans tué par la balle d'un autre chasseur près de Montrichard

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Un chasseur de 66 ans est décédé au cours d'une action de chasse lundi 7 février 2022 à Vallières-les-Grandes, près de Montrichard dans le Loir-et-Cher. Il aurait été tué par la balle d'un collègue. Le parquet privilégie la thèse d'un tir par ricochet.

Chasse, chasseur, fusil, arme, accident de chasse (illustration) Chasse, chasseur, fusil, arme, accident de chasse (illustration)
Chasse, chasseur, fusil, arme, accident de chasse (illustration) © Radio France - Emmanuel Claverie

Un chasseur de 66 ans, demeurant à Saint-Georges-sur-Cher dans le Loir-et-Cher, est décédé à l'issue d'une action de chasse survenue le lundi 7 février 2022 sur la commune de Vallières-les-Grandes, à une dizaine de kilomètres de Montrichard. Une vingtaine de chasseurs y participaient. 

La victime a été retrouvée peu après 16h30 en bas d'un mirador avec une balle logée dans le cou, sous les oreilles du défunt. Les chasseurs qui participaient à cette action n'ont pas tout de suite réalisé le drame et pensaient, à l'arrivée des secours, à un simple malaise. Une autopsie de la victime doit être pratiquée mercredi 9 février dans l'après-midi. Le parquet de Blois a immédiatement ouvert une enquête pour homicide involontaire.

Un tir par ricochet ? 

Les premières investigations ont conduit au placement en garde à vue d'un chasseur de 59 ans, inconnu de la justice et domicilié à Chissay-en-Touraine, qui occupait le mirador qui se trouvait à côté de celui de la victime. Un mirador situé à 160 mètres et aligné le long de la ligne de tir de 1.000 mètres environ. Au cours de son audition, le chasseur incriminé a expliqué avoir tiré sur un renard entre les deux miradors, et que la balle pour gros gibier aurait pu atteindre à ce moment-là le cou de la victime. Il a précisé n'avoir pas eu le sentiment d'avoir tiré en direction de son collègue de chasse. Les investigations se poursuivent, mais c'est donc bien "la thèse d'un tir atteignant la victime par ricochet qui est privilégiée" explique le parquet de Blois_._ 

L'arme du chasseur placé en garde à vue a été saisie ainsi que son permis. Les investigations vont se poursuivre, notamment les auditions et les expertises balistiques. 

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