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États-UnisStarbucks licencie des employés cherchant à se syndiquer

Image d’illustration.

Starbucks a licencié sept salariés d’un café de Memphis, dans le centre des États-Unis, qui cherchaient à rejoindre le syndicat Starbucks Workers United (SWU), a affirmé mardi cette organisation. Il leur a été officiellement reproché d’avoir enfreint des règles internes en accordant des interviews à des journalistes depuis l’établissement en dehors de leurs heures de travail, indique le syndicat dans un communiqué.

Mais il s’agit surtout de «représailles» pour avoir cherché à créer un syndicat dans le café, les sept personnes licenciées faisant partie du comité menant cette initiative, affirme l’organisation.

«On ne m’avait jamais parlé ou mentionné» les règles avancées par Starbucks pour justifier le licenciement, a affirmé Nikki Taylor, cheffe d’équipe au café en question, Poplar & Highland.  «Il s’agit d’une tentative claire de la part de Starbucks d’exercer des représailles contre ceux qui mènent la bataille pour un syndicat dans l’établissement et d’effrayer les autres salariés», a-t-elle ajouté, citée dans le communiqué.

Des requêtes vont être déposées auprès de l’agence chargée du droit du travail aux États-Unis, le NLRB, affirme l’organisation.

L’adoption d’un syndicat par la majorité des salariés de deux cafés Starbucks à Buffalo, ville à la frontière avec le Canada, en décembre, une première au sein de la chaîne aux États-Unis, a suscité l’enthousiasme. Des employés de plus de 50 cafés Starbucks cherchent actuellement à rejoindre le syndicat.

L’entreprise n’avait pas répondu dans l’immédiat mardi à une sollicitation de l’AFP. Elle avait mobilisé de grands moyens pour tenter de dissuader la création d’un premier syndicat à Buffalo, envoyant notamment un nombre important de cadres dans la zone et multipliant les recours devant le NLRB.

AFP