Un Français tué dans une "attaque terroriste" au Bénin, une enquête ouverte par le parquet antiterroriste

  • Cette attaque a été "perpétrée dans le parc W situé dans le nord du Bénin", selon le Pnat.
    Cette attaque a été "perpétrée dans le parc W situé dans le nord du Bénin", selon le Pnat. Capture Google map
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AFP

l'essentiel Le parquet national antiterroriste a ouvert une enquête pour "assassinat en relation avec une entreprise terroriste", ce jeudi 10 février.

Un Français âgé de 50 ans a été tué dans une "attaque terroriste" perpétrée dans le nord du Bénin, a annoncé, ce jeudi 10 février, à Paris. Cet homme, âgé de 50 ans, est mort dans une "attaque terroriste perpétrée dans le parc W situé dans le nord du Bénin", a annoncé jeudi à Paris le parquet national antiterroriste qui a ouvert une enquête pour "assassinat en relation avec une entreprise terroriste".

Huit personnes seraient mortes dans l'attaque

Un Français a été tué dans une embuscade qui a fait plusieurs morts mardi dans un parc naturel situé dans le nord du Bénin, cible ces derniers mois de plusieurs attaques jihadistes. Les investigations ont été confiées à la Direction Générale de la Sécurité Intérieure (DGSI). Selon une source proche du dossier, huit personnes seraient mortes dans l'attaque.

Mercredi, l'ONG de défense de l'environnement African Parks avait annoncé que cinq gardes forestiers et un soldat avaient été tués et dix personnes blessées dans une embuscade mardi dans ce parc naturel transfrontalier géré par le Bénin, le Burkina Faso et le Niger. "Hier (...) une équipe de gardes forestiers a été prise en embuscade dans le W National Park du Bénin. (...) Le bilan provisoire fait état de six morts dont cinq gardes forestiers et un soldat des Forces armées du Bénin (FAB), dix autres personnes étant blessées", indiquait-elle dans un communiqué.

Selon African Parks, des renforts militaires et des gardes forestiers supplémentaires ont été déployés dans le secteur. Le Bénin était jusqu'à récemment considéré comme un îlot de stabilité en Afrique de l'Ouest, une région où opèrent de nombreux groupes jihadistes liés à Al-Qaïda et à l'organisation Etat islamique (EI). Mais selon un rapport du centre de réflexion néerlandais Clingendael, les groupes extrémistes traversent désormais régulièrement les trois régions de l'Alibori, du Borgou et de l'Atacora, frontalières avec le Niger, le Burkina Faso et le Nigeria.

Le mois dernier, deux soldats béninois ont été tués lorsque leur véhicule a été visé par une attaque à la bombe artisanale dans le département de l'Atakora, dans le nord du pays. En février 2020, des hommes armés avaient attaqué un poste de police dans un village proche de la frontière avec le Burkina, faisant un mort. 

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Les commentaires (4)
laregle Il y a 2 années Le 11/02/2022 à 12:16

Il n avait rien a faire la bas qu il reste chez lui et pas de PB

Bendutoit Il y a 2 années Le 10/02/2022 à 21:15

Vite un tweet du président élyséen !!!

Moioupasmoi Il y a 2 années Le 10/02/2022 à 20:22

Qu est-ce qu'il faisait là bas? il devait quand même savoir qu'il y avait du danger.

CLAUDION Il y a 2 années Le 10/02/2022 à 21:22

L'article de la DDM est incomplet, peut-être était-ce un coopérant ou un humanitaire, sinon d'accord avec vous : qu'allait-il faire la bas.