Les bus Vésuliens ne polluent presque plus

Les bus du réseau Vbus réduisent leurs émissions de CO2 de 90% depuis le mois de janvier à Vesoul. Cette réduction est due à l'utilisation du biocarburant HVO. Ce carburant synthétique est fabriqué à partir d'une incorporation d’hydrogène et une extraction d’oxygène sur des huiles végétales : colza, tournesol, soja, d'huiles non alimentaires, ou encore des déchets de graisses. Cette nouveauté ne coûte rien aux usagers, le prix du ticket reste à 1 euro. 

Keolis va débourser environ 25 000 euros par an 

Ce nouveau carburant n'entraîne aucune modification dans les moteurs ou dans la conduite. Il est mis dans la cuve habituelle de chaque bus. "Nous lavons juste le réservoir avant de remplacer le gasoil par le biocarburant HVO", affirme Aurélie Cornuez, Directrice de Keolis Vesoul. Par contre ce carburant coûte un peu plus cher, 5 centimes de plus par kilomètre.

Sur 14 bus, neuf fonctionnent désormais avec cette nouvelle énergie. En tout, la flotte roule 500 000 kilomètres par an. Un camion livrera 30 000 litres de HVO au dépôt de bus pour alimenter la flotte.

25 000 euros, c'est une goutte d'eau dans l'océan puisque 2 millions d'euros sont dépensés chaque année par Keolis. - Pierre Emann, vice-président délégué aux transports et aux mobilités durables de l'agglomération de Vesoul.

Pas d'inquiétude. On ne sent pas la friture quand on prend le bus et ça ne pollue pas. Il n'y a que du bon. - Alain Chrétien, maire de Vesoul.

Début 2024, les bus rouleront au Biogaz. Les moteurs des bus seront changés pour être compatibles au gaz ou les véhicules du parc seront progressivement remplacés. Des stations de distribution de biogaz seront installées d'ici 18 mois dans une zone d'activité de Vesoul. Ce sont les acteurs privés qui vont payer cette station à hauteur d'environ 350 000 euros. 

Ce biogaz sera produit par des méthaniseurs de Raze et Pusey en Haute-Saône.