AFFAIRE HULOT - L’héritage de Nicolas Hulot, accusé de “viols” et “agressions sexuelles” par plusieurs femmes, est trop lourd. C’est pourquoi une école à son nom située au Guerno, dans le Morbihan, a décidé de se rebaptiser “Ecole de la nature”, a rapporté Ouest-France.
La décision devrait être actée le 23 février, précise dans le quotidien local Frédéric Jayot, le directeur de la société qui gère le parc de Branféré, où est situé ce centre d’éducation à l’environnement. “L’association a pris acte de sa décision de se retirer de la vie publique. Ce n’était pas une obligation de changer de nom mais ça semble logique, même s’il n’y a pas de décision de justice”, justifie-t-il.
Toujours en lien avec la Fondation pour la nature et l’homme
L’école, qui accueille des classes de découverte ou des enfants en séjour de vacances, a été inaugurée en 2004, notamment en présence de Nicolas Hulot. Quatre ans plus tôt, ce dernier était venu poser la première pierre du bâtiment. Il n’était cependant pas directement impliqué dans le programme du centre, précise Ouest-France.
Modifier son nom “ne changera rien aux missions de l’Ecole de la nature”, assure encore le directeur. “Elle travaillera toujours avec la FNH”, la fondation pour la nature et l’homme fondée par Nicolas Hulot qui détient le centre.
Au moins six femmes accusent l’ex-animateur d’Ushuaïa et ancien ministre de la Transition écologique de viols ou d’agressions sexuelles commis entre 1989 et 2001, ce qu’il conteste catégoriquement. Dans un reportage diffusé fin novembre dans l’émission Envoyé spécial sur France 2, trois d’entre elles, dont deux à visage découvert, ont raconté les agressions sexuelles dont elles disent avoir été victimes. Nicolas Hulot avait alors pris la décision de se retirer de la vie publique, se disant “écœuré”.
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