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LES FAITS

Ukraine : V. Poutine reconnaît l'indépendance des séparatistes, somme l'armée "de maintenir la paix"

Lundi soir, Vladimir Poutine a affirmé que Moscou reconnaissait l'indépendance des régions séparatistes en Ukraine, avant d'ordonner à l'armée russe d'y "maintenir la paix". L'Otan condamne la décision de Moscou, l'UE prévient qu'elle va réagir avec fermeté et les États-Unis ont rapidement annoncé des sanctions contre les régions prorusses. Retour sur la journée du 21 février.

Le président russe, Vladimir Poutine, signe un décret reconnaissant l'indépendance de deux régions sécessionnistes soutenues par la Russie dans l'est de l'Ukraine, à Moscou le 21 février 2022.
Le président russe, Vladimir Poutine, signe un décret reconnaissant l'indépendance de deux régions sécessionnistes soutenues par la Russie dans l'est de l'Ukraine, à Moscou le 21 février 2022. © Alexey Nikolsky, Reuters
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Cette page n’est plus mise à jour. Retrouvez plus d’informations la crise ukrainienne en cliquant ici.

  • 23 h 57 : réunion d'urgence du Conseil de sécurité de l'ONU demandée pour ce lundi soir

    Les membres occidentaux du Conseil de sécurité de l'ONU ont demandé une réunion d'urgence lundi soir de cette instance sur la reconnaissance de l'indépendance des territoires séparatistes en Ukraine effectuée par la Russie, a-t-on appris auprès de diplomates.

    Les pays à l'origine de cette requête, qui se sont basés sur une lettre de l'Ukraine à l'ONU, sont notamment les États-Unis, la France, le Royaume-Uni, l'Irlande et l'Albanie, selon les mêmes sources. Il revient à la présidence tournante du Conseil, assurée en février par la Russie, de programmer formellement la réunion.

  • 23 h 48 : plus de 3 000 violations de la trêve dans l'est de l'Ukraine, selon l'OSCE

De vendredi soir à dimanche soir, les observateurs de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe ont recensé 2 158 violations dans la région de Donetsk et 1 073 dans celle de Lougansk, tenues en partie par les séparatistes prorusses en guerre contre Kiev.

  • 23 h 40 : Paris dénonce la "dérive idéologique" et le "discours paranoïaque" de Vladimir Poutine

Vladimir Poutine est dans "une sorte de dérive idéologique" et a tenu lundi un discours mêlant des considérations "rigides et paranoïaques", a estimé l'Élysée. Vladimir Poutine a "fait un choix très clair de rompre ses engagements" et "n'a pas respecté la parole donnée" à Emmanuel Macron, a affirmé la présidence française, en n'excluant pas de nouveaux "faits militaires" russes. L'Élysée a ajouté que l'Union européenne allait prendre des sanctions contre des entités et des individus russes.

  • 23 h 31 : les États-Unis sont "engagés" au respect de "l'intégrité territoriale de l'Ukraine"

C'est ce qu'a réaffirmé Joe Biden lors d'un appel, lundi, à son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky. Le président américain l'a aussi informé des sanctions prises par les États-Unis envers les territoires séparatistes ukrainiens dont l'indépendance a été reconnue par Moscou, a indiqué la Maison Blanche. Il a réitéré que Washington prendrait des mesures "rapides" et "résolues" en concertation avec ses alliés européens en cas d'attaque russe contre l'Ukraine. 

  • 23 h 30 : Boris Johnson dénonce une "violation flagrante de la souveraineté" de l'Ukraine

Le Premier ministre britannique Boris Johnson a dénoncé lundi la reconnaissance de l'indépendance des régions séparatistes en Ukraine par Moscou comme "une violation flagrante de la souveraineté" du pays et une "répudiation" des accords de paix de Minsk. 

Sa cheffe de la diplomatie, Liz Truss, a prévenu dans la foulée que la "violation" par la Russie de ses engagements internationaux ne resterait pas "impunie".  Elle a ajouté que de nouvelles sanctions visant la Russie allaient être annoncées dès mardi "suite à sa violation des lois internationales et pour avoir porté atteinte à la souveraineté et à l'intégrité territoriale de l'Ukraine". 

  • 23 h 25 : la décision de Vladimir Poutine contredit "l'engagement" de la Russie envers la diplomatie, selon Anthony Blinken

"Nous condamnons fermement la décision du président Poutine de reconnaître les soi-disant 'républiques populaires de Donetsk et de Lougansk' comme 'indépendantes'", a souligné le secrétaire d'État américain dans un communiqué, qualifiant les manœuvres russes d'"atteinte claire à la souveraineté et à l'intégrité territoriale de l'Ukraine". "Cette décision est un rejet complet des engagements pris par la Russie dans le cadre des accords de Minsk et contredit directement l'engagement prétendu de la Russie envers la diplomatie", a déclaré Antony Blinken.

  • 22 h 34 : Vladimir Poutine ordonne à l'armée russe "de maintenir la paix" dans les territoires séparatistes d'Ukraine

Deux décrets du président russe demandent au ministère de la Défense que "les forces armées de la Russie (assument) les fonctions de maintien de la paix sur le territoire" des "républiques populaires" de Donetsk et Lougansk.

  • 22 h 25 : Antonio Guterres dénonce une "violation" de la souveraineté de l'Ukraine

Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, affirme dans un communiqué considérer la décision de la Russie de reconnaître l'indépendance des territoires séparatistes ukrainiens "comme une violation de l'intégrité territoriale et de la souveraineté de l'Ukraine". Elle est "incompatible avec les principes de la Charte des Nations Unies", ajoute le chef de l'ONU.

  • 22 h 08 : Emmanuel Macron condamne et demande des "sanctions européennes ciblées"

Le président français a condamné la décision de son homologue russe Vladimir Poutine et réclamé des "sanctions européennes ciblées" à l'encontre de Moscou, a annoncé l'Élysée dans un communiqué, précisant qu'Emmanuel Macron a demandé une réunion d'urgence du Conseil de sécurité.

  • 21 h 29 : les États-Unis annoncent des sanctions contre les régions séparatistes en Ukraine

Joe Biden va bientôt publier un décret qui interdira tout nouvel investissement, commerce et financement à destination, en provenance ou dans les régions séparatistes prorusses de l'est de l'Ukraine, a annoncé la Maison Blanche, qui ajoute : "Nous avons anticipé une telle action de la part de la Russie et sommes prêts à répondre immédiatement."

  • 21 h 16 : l'Otan "condamne" la reconnaissance de l'indépendance des régions séparatistes par Moscou

Le secrétaire général de l'Otan, Jens Stoltenberg, a condamné la reconnaissance par Moscou de l'indépendance des régions séparatistes en Ukraine et a appelé la Russie à "choisir la voie de la diplomatie".

"Je condamne la décision de la Russie", a déclaré Jens Stoltenberg dans un communiqué. "Les Alliés demandent instamment à la Russie, dans les termes les plus forts, de choisir la voie de la diplomatie, de renoncer immédiatement à son renforcement militaire massif en Ukraine et autour de l'Ukraine, et de retirer ses forces conformément à ses obligations et engagements internationaux."

  • 21 h 02 : le président ukrainien dit avoir discuté des événements avec Joe Biden

Volodymyr Zelensky a déclaré avoir discuté des événements des dernières heures avec le président américain, Joe Biden.

Le chef d'État ukrainien a annoncé la tenue d'un conseil de sécurité et a précisé qu'il prévoyait de s'entretenir avec le Premier ministre britannique, Boris Johnson.

  • 20 h 45 : l'UE va réagir avec "fermeté"

L'UE a dénoncé la reconnaissance de l'indépendance des régions séparatistes par Moscou comme une "violation flagrante du droit international" et va réagir "avec fermeté", ont annoncé les chefs de l'UE après l'intervention du président Vladimir Poutine.

"Cette mesure constitue une violation flagrante du droit international ainsi que des accords de Minsk. L'Union réagira par des sanctions à l'encontre des personnes impliquées dans cet acte illégal", ont déclaré dans un communiqué commun le président du Conseil européen Charles Michel et la présidente de la Commission Ursula von der Leyen.

  • 20 h 36 : Vladimir Poutine reconnaît de manière unilatérale la souveraineté des régions indépendantistes de Donetsk et Lougansk

Le président russe a dit que la décision de reconnaissance devrait être prise immédiatement. Après son allocution, la télévision russe montrait Vladimir Poutine en train de signer la reconnaissance de l'indépendance des deux régions séparatistes.

  • 20 h 33 : "La Russie a le droit de prendre toutes les mesures nécessaires pour sa sécurité", continue le président russe.

  • 20 h 19 : "Une adhésion de l'Ukraine à l'Otan est une menace directe pour la sécurité de la Russie", affirme Vladimir Poutine

  • 20 h 13 : Vladimir Poutine accuse les services de renseignement des pays occidentaux d'aider l'Ukraine à commettre des crimes

  • 20 h 12 : Vladimir Poutine accuse l'Ukraine d'être une colonie américaine avec un "régime de marionnettes"

  • 19 h 51 : "La situation dans l'est de l'Ukraine est à nouveau critique", dit Vladimir Poutine

Dans une allocution télévisée, le président russe a invoqué l'histoire de l'Ukraine. Il a regretté l'attitude de l'Ukraine post-soviétique et a notamment accusé le pays d'avoir volé du gaz russe.

  • 18 h 44 : deux soldats tués et quatre blessés dans un bombardement séparatiste, selon la police ukrainienne

 Ces décès portent à sept le nombre total des soldats ukrainiens tués cette année sur la ligne de front. 

  • 18 h 38 : déclaration imminente du président russe, réunion d'urgence entre Scholz, Macron et Zelensky

Tandis que le président russe Vladimir Poutine a prévu de s'adresser à la nation lundi soir lors d'une allocution enregistrée, un entretien d'urgence est convoqué entre Olaf Scholz, Emmanuel Macron, Volodymyr Zelensky et leurs "partenaires les plus étroits".

Face à une nouvelle escalade, le chancelier allemand, Olaf Scholz, a affirmé que la reconnaissance de l'indépendance des régions séparatistes par Moscou serait "une rupture unilatérale" de l'accord de Minsk.

  • 17 h 41 : un civil tué par un bombardement séparatiste dans l'est

Un civil a été tué par un bombardement séparatiste dans la région de Donetsk, dans l'est de l'Ukraine, a annoncé le gouverneur régional. 

La victime, un homme né en 1970, a été tué dans le village de Novolouganské, où ce bombardement a aussi provoqué une coupure de l'électricité et du chauffage et endommagé un gazoduc, a précisé sur Facebook le gouverneur Pavlo Kyrylenko. 

  • 16 h 48 : l'Ukraine demande une réunion d'urgence du Conseil de sécurité de l'ONU

"À la demande du président Volodymyr Zelensky, je demande officiellement des consultations immédiates des membres du Conseil de sécurité de l'ONU au nom de l'article 6 des memorandum de Budapest", a tweeté le ministre ukrainien des Affaires étrangères, Dmytro Kouleba.

La demande se fonde sur un accord de 1994 garantissant l'intégrité et la sécurité de l'ex-république soviétique en échange de l'abandon des armes nucléaires héritées de l'URSS.

  • 16 h 02 : Le Drian et Lavrov se rencontreront vendredi à Paris

Les ministres français et russe des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian et Sergueï Lavrov, sont convenus de se rencontrer vendredi à Paris pour des "consultations préparatoires" en vue d'un sommet sur l'Ukraine, a annoncé la diplomatie française.

Lors d'un entretien téléphonique lundi, Jean-Yves Le Drian a par ailleurs réitéré auprès de son homologue russe "l'importance qu'une réunion du groupe de contact trilatéral, sous l'égide de l'OSCE (Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe) puisse se tenir dès que possible" pour un retour au cessez-feu sur la ligne de contact dans l'est de l'Ukraine contrôlé par les séparatistes prorusses.

  • 15 h 45 : le processus de paix n'a "aucune perspective" 

Les accords de paix de Minsk sur le conflit opposant l'Ukraine à des séparatistes prorusses n'ont aucune perspective de mise en oeuvre, a jugé le président Vladimir Poutine, accusant Kiev de les saboter.

"Nous avons bien compris qu'ils n'ont absolument aucune perspective", a-t-il dit, lors d'une réunion du Conseil de sécurité russe.

  • 15 h 15 : Sergueï Lavrov va rencontrer jeudi Antony Blinken à Genève

Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a annoncé qu'il devait rencontrer jeudi à Genève son homologue américain, Antony Blinken. 

  • 15 h 04 : Poutine dit étudier la demande de reconnaissance des séparatistes

Le président russe Vladimir Poutine a déclaré que la Russie étudiait la demande formulée par les deux territoires séparatistes de l'est de l'Ukraine de reconnaître leur indépendance. 

"Le but de notre réunion aujourd'hui est d'écouter nos collègues et de déterminer nos prochains pas dans cette direction", a-t-il déclaré lors d'une réunion du Conseil de sécurité russe.

  • 14 h 50 : les séparatistes prorusses appellent Poutine à reconnaître leur indépendance

Les dirigeants des deux territoires séparatistes de l'est de l'Ukraine ont appelé le président russe Vladimir Poutine à reconnaître leur indépendance et à mettre en place une "coopération en matière de défense".

Ces appels, coordonnés et diffusés à la télévision russe, ont été lancés par les dirigeants de la "République populaire de Donetsk" et de celle de Lougansk, Denis Pouchiline et Léonid Passetchnik. 

  • 13 h 59 : l'armée russe affirme avoir tué cinq "saboteurs", l'Ukraine dément

L'armée russe a affirmé avoir tué cinq "saboteurs" venus d'Ukraine en territoire russe et que deux véhicules militaires ukrainiens avaient également franchi la frontière.

L'incident a eu lieu dans la région de Rostov (environ 1 000 km au sud de Moscou) à 6 h du matin (3 h GMT), près de la localité de Mitiakinskaïa.

L'Ukraine a formellement démenti avoir envoyé des "saboteurs" en Russie. "Pas un seul de nos militaires n'a franchi la frontière avec la Fédération de Russie, et pas un seul d'entre eux n'a été tué aujourd'hui (lundi)", a déclaré à la presse un haut responsable du ministère de l'Intérieur, Anton Gerachtchenko.

  • 12 h 56 : Poutine doit "faire son choix", le sommet est "possible" déclare l'Élysée 

"Il est possible aujourd'hui d'aller vers un sommet, de réunir les parties prenantes", a dit la présidence française, après une série d'échanges en ce sens entre Emmanuel Macron et ses deux homologues. Les déclarations du Kremlin et de la Maison Blanche sont "cohérentes" et "valident" l'idée d'un sommet entre Vladimir Poutine et Joe Biden même si "les conditions ne sont pas encore réunies". "Maintenant, il s'agit pour le président Poutine de faire son choix", a ajouté l'Élysée, en soulignant que "la situation reste "très dangereuse" et les parties sur un "chemin de crête".

  • 11 h 51 : un sommet Biden-Poutine sans l'Ukraine ne peut rien régler, affirme Kiev

Si l'Ukraine est favorable à l'organisation d'un sommet entre la Russie et les États-Unis, le pays voudrait y participer. "Nul ne peut régler nos problèmes sans nous", a déclaré le secrétaire du Conseil de la sécurité nationale et de la défense de l'Ukraine, Oleksiy Danilov, lors d'un point de presse. "Toute initiative devrait impliquer notre participation", a-t-il ajouté.

  • 11 h 30 : Air France annonce l'annulation de ses vols prévus mardi entre Paris et Kiev

"Air France réévaluera régulièrement la situation et rappelle que la sécurité et sureté des vols, de ses clients ainsi que de ses équipages est un impératif absolu", a déclaré la compagnie aérienne. Jusqu'à présent, la compagnie assurait deux rotations par semaine entre Paris et Kiev, le mardi et le dimanche.

  • 11 h 14 : un obus ukrainien a détruit un poste-frontière russe accuse la Russie, l'Ukraine dément 

"Un obus de type non identifié tiré depuis le territoire de l'Ukraine a complètement détruit le point des garde-frontières dans la région de Rostov, à une distance d'environ 150 mètres de la frontière russo-ukrainienne", ont indiqué les services de sécurité russes (FSB). Les forces armées ukrainiennes démentent. Aucune victime n'est à déplorer. 

  • 10 h 37 : l'Ukraine réclame à l'UE des sanctions contre la Russie 

L'Union européenne doit imposer dès maintenant des sanctions contre la Russie pour empêcher la guerre, a déclaré Dmitro Kuleba, le ministre ukrainien des Affaires étrangères, à son arrivée à Bruxelles où il rencontre les chefs de la diplomatie des pays membres. La Russie nie de son côté toute intention belliqueuse et exige des garanties sécuritaires. 

  • 9 h 40 : la Russie juge "prématuré" d'organiser un sommet Poutine-Biden

"Il y a une entente sur le fait de devoir continuer le dialogue au niveau des ministres" des Affaires étrangères, a nuancé le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov, mais aucun projet concret de rencontre entre les présidents russe et américain. 

  • 9 h 18 : l'Ukraine "salue le sommet" en Biden et Poutine 

Le pays espère un accord sur un retrait des troupes russes, a ajouté Dmytro Kouleba, le chef de la diplomatie ukrainienne. De son côté, Paris a souligné que le sommet offrait un "espoir diplomatique". 

  • 8 h 04 : à Kiev, les Ukrainiens face à l'éventualité d'une guerre

"Les Ukrainiens restent très prudents vis-à-vis des déclarations du président Poutine", rapporte notre envoyé spécial à Kiev Julien Chehida. À Kiev, la population est fatiguée de vivre sous la menace d'une guerre avec la Russie. Malgré l'annonce d'un sommet entre Washington et Moscou, certains se préparent à combattre

  • 7 h 44 : "En Ukraine, personne ne veut la guerre"

Pour les Ukrainiens russophones comme pour les habitants des Républiques séparatistes, la situation est complexe, rappelle notre spécialiste Gauthier Rybinski. Et si le Kremlin a tout intérêt à "magnifier les évacuations" vers la Russie, les populations de l'est fuient également vers l'Ukraine. 

  • 7 h 03 : 53 000 réfugiés ont quitté le Donbass pour la Russie selon Moscou

Ces réfugiés fuient la ligne de front où les tensions ont repris ou redoutent une attaque de l'Ukraine, explique notre correspondante en Russie Élena Volochine, qui rappelle que Vladimir Poutine n'a pas encore accepté officiellement de participer au sommet avec Washington. 

Volochine Russie réfugiés
Volochine Russie réfugiés © France 24
  • 6 h 52 : la Russie a une liste noire d'Ukrainiens à éliminer, affirment les États-Unis

Washington dispose "d'informations crédibles indiquant que les forces russes établissent des listes d'Ukrainiens à tuer ou à envoyer dans des camps en cas d'occupation militaire" de l'Ukraine, affirme une  lettre officielle adressée à Michelle Bachelet, la Haute-Commissaire aux droits de l'Homme de l'ONU et signée par Bathsheba Nell Crocker, l'ambassadrice des États-Unis auprès de l'ONU à Genève.

  • 3 h 49 : deux civils tués dans un bombardement

Les séparatistes prorusses de l'est de l'Ukraine ont déclaré lundi que deux civils avaient été tués dans un bombardement des forces ukrainiennes, rapporte l'agence de presse russe RIA. Selon des représentants de la république autoproclamée de Lougansk, cités par RIA, le bombardement s'est déroulé tard dimanche soir.

  • 3 h 16 : des sanctions envisagées par l'UE

La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen a dévoilé, dimanche à la chaîne de télévision allemande ARD, certaines des sanctions qui seraient imposées à Moscou en cas d'invasion de l'Ukraine : la Russie perdrait notamment l'accès aux marchés financiers internationaux et se verrait refuser l'accès à certains produits d'exportation.

  • 2 h 53 : Washington répète ses mises en garde à l'égard de Moscou

La porte-parole de la Maison Blanche Jen Psaki, qui a confirmé que Joe Biden a accepté la rencontre entre Moscou et Washington, a mis en garde : "Nous sommes également prêts à infliger des conséquences rapides et sévères si la Russie choisit la guerre à la place" du sommet.

"Actuellement, la Russie semble poursuivre ses préparatifs pour une attaque à grande échelle de l'Ukraine très bientôt", a ajouté Jen Psaki. 

  • 2 h 38 : des images satellitaires montrent de nouveaux déploiements russes

Des images satellitaires, prises dimanche, montrent "de multiples nouveaux déploiements sur le terrain d'équipements blindés et de troupes" partant de sites militaires existants dans des forêts et des champs situés à environ 14 à 30 km de la frontière entre la Russie et l'Ukraine, a indiqué la société américaine d'imagerie Maxar dans un email.

"Aujourd'hui, la plupart des unités de combat et des équipements de soutien à Soloti ont quitté les lieux et on peut voir de nombreuses traces de véhicules et quelques convois d'équipements blindés dans toute la zone", a expliqué Maxar. "Certains équipements ont également été déployés à l'est de la ville voisine de Valuyki, en Russie, dans un champ situé à environ 15 km au nord de la frontière ukrainienne."

  • 1 h 48 : un sommet entre Washington et Moscou accepté

Les présidents russe Vladimir Poutine et américain Joe Biden ont "accepté le principe" de se rencontrer lors d'un sommet, proposé par leur homologue français Emmanuel Macron et qui "ne pourra se tenir que si la Russie n'envahit pas l'Ukraine", a annoncé l'Élysée dans la nuit de dimanche à lundi. Le contenu du sommet sera préparé par le secrétaire d'État américain Antony Blinken et son homologue russe Sergueï Lavrov lors de leur rencontre prévue jeudi prochain.

Les pourparlers seront ensuite élargis à "toutes les parties prenantes" et porteront sur "la sécurité et la stabilité stratégique en Europe", a précisé la présidence française.

Avec AFP et Reuters

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