Vendée : Un chef d’entreprise lègue plus de 2 millions d’euros à ses salariés à l’occasion de son départ à la retraite<!-- --> | Atlantico.fr
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Un patron avant son départ à la retraite a décidé de reverser une prime à ses anciens salariés sous forme de primes étalées sur trois ans.
Un patron avant son départ à la retraite a décidé de reverser une prime à ses anciens salariés sous forme de primes étalées sur trois ans.
©PHILIPPE HUGUEN / AFP

Merci patron !

Un dirigeant d’entreprise a décidé de faire un très beau cadeau à ses salariés au moment de quitter la société avec le versement de 2 millions d’euros. Cette somme sera reversée aux salariés sous forme de primes étalées sur trois ans.

Un patron a décidé de léguer sous forme de primes une partie de la vente de son entreprise à ses 150 collaborateurs. Les salariés de cette entreprise vendéenne ne sont pas prêts d’oublier le geste de générosité de leur dirigeant. Avant de partir à la retraite et de revendre sa société, Jean-Yves Glumineau, à la tête depuis dix-huit ans de l’entreprise TIV, qui fabrique des vitrages isolants, a décidé de reverser 2,68 millions d’euros à ses 150 collaborateurs. Cette somme leur sera versée sous forme d’une prime, répartie sur trois ans, selon des informations de Ouest-France et de Sud-Ouest.

Durant sa carrière, Jean-Yves Glumineau est parvenu à multiplier le chiffre d’affaires de son entreprise par cinq. Comme son entreprise venait d’être vendue, il a décidé d’offrir mi-décembre une partie des bénéfices de cette vente à ses salariés. L’idée du patron est que chacun de ses 150 employés, qu’ils soient en CDI ou en CDD, touche une prime grâce à cette vente. Le montant est de 10 euros par jour travaillé.

Les premiers versements de cette prime sont déjà arrivés lors de la paye de janvier.

Le dirigeant en question s’est confié à France 3 Pays de la Loire :

« Un homme ne fait rien tout seul, et si effectivement les collaborateurs n’avaient pas relayé les projets qui m’animaient, s’ils n’avaient pas eu cette implication pour faire grandir l’entreprise, on n’en serait pas là aujourd’hui ».

Malgré cette démarche, 60% de la prime est amputée en raison des charges patronales et des charges salariales.

« Les charges sont confiscatoires, C‘est dommage de vouloir récompenser ses salariés et d’être amputé d’autant d’argent à cause des charges », a déploré le chef d’entreprise.

Sud-Ouest

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